Figure de l'ascète appelé dans la Bible "le précurseur", qui prêche dans le désert et annonce la venue du Messie. Rodin l'a fait plus grand que nature pour échapper à l'accusation de moulage sur un modèle vivant.
Le premier homme, vu par Rodin, a une musculature développée suggérant une grande puissance physique, mais une pose évoquant un être souffrant et contraint : désignant le sol du regard et de la main, il semble insister sur son appartenance terrestre.
Voici la première femme, nue et honteuse de l'être, habitée par la crainte et le remords de la lourde faute commise ; elle ne veut plus voir, elle semble pleurer.
Groupe en plâtre, dont le sujet est tiré de la Divine Comédie : un tyran de Pise, après avoir gouverné par la terreur, est fait prisonnier. Enfermé dans une tour avec ses enfants, il dévore ceux-ci, morts de faim avant lui.
Portrait en bronze d'un célèbre écrivain, auquel Rodin vouait une grande admiration. L'écrivain refusa de poser et le sculpteur dut l'observer "à la sauvette". Sur le socle figure une dédicace : "À l'illustre Maître".
Haut-relief de marbre représentant une femme terrorisée qui hurle : l'œuvre présente une étude anatomique très précise du visage pour atteindre une grande expressivité.