Après l'avoir fondé en 1115, le futur saint Bernard donna à ce monastère cistercien un rayonnement considérable ; il compte 80 abbayes filles. Supprimé à la Révolution, ses bâtiments sont transformés en une maison pénitentiaire du même nom.
Chef-d'œuvre de l'art roman construit à partir de 1041, grande étape sur la route de pèlerinage du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle, célèbre surtout pour son tympan figurant le Jugement dernier et les vitraux de Pierre Soulages.
Fondée en 1118 par Bernard de Clairvaux, elle tire son nom du fait que le site comporte de nombreuses sources. Remarquable par le dépouillement de son ornementation, c'est la plus ancienne et la plus typique des abbayes cisterciennes.
Cité monastique fondée par Robert d'Arbrissel en 1101, aux confins de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou. Elle est mixte et dirigée par des abbesses. Nécropole des Plantagenêts : tombeaux d'Aliénor d'Aquitaine, de Henri II, de Richard Cœur de Lion.
Située en plein pays cathare, cette abbaye fut le fer de lance de l'orthodoxie catholique pendant la guerre des Albigeois. Elle doit son nom au torrent d'eau fraiche présent à proximité dans le massif montagneux qui l'entoure.
Fondée en 1125 avec l'appui de Bernard de Clairvaux, cette abbaye cistercienne, encore en activité, est la seule située au bord d'un lac naturel. Elle est la nécropole de la Maison de Savoie : une quarantaine de membres de cette famille y sont inhumés.
Fondée en 654, l'abbaye devient le centre intellectuel le plus important en Neustrie. Ravagée par les Vikings, reconstruite et inaugurée par Guillaume le Conquérant, elle est aujourd'hui "la plus belle ruine de France", dans un site très romantique.
Un des plus beaux ensembles architecturaux dans le sud-ouest de la France. Sont surtout remarquables le cloître avec la décoration de ses chapiteaux et le tympan du portail représentant la vision de l'Apocalypse par Saint-Jean.
Aux confins de Bretagne et Normandie, isolé en mer sur son rocher, se dresse un monastère comprenant l'église abbatiale et, sur trois niveaux, les bâtiments conventuels de la Merveille ; la silhouette de l'ensemble est universellement connue.
Au centre du pays, une abbaye bien préservée, présentant le plan typique qui respecte les règles : séparation des moines et convers, distribution autour du cloître des bâtiments réservés aux moines, réfectoire, chaufferie, cuisine, salle capitulaire.
Grande abbaye d'Île-de-France construite au XIIIe siècle sous l'égide du roi Louis IX (Saint-Louis) et de sa mère Blanche de Castille. Le roi y venait souvent partager la vie des moines ; il y fit inhumer trois de ses enfants morts avant lui.
Perchée sur un piton rocheux, à 1098 mètres d'altitude, l'abbaye fondée en 1001 par un comte de Cerdagne est un havre de paix et de sérénité. Construction dans le premier style roman. Vie spirituelle encore active.
Isolée dans un vallon au milieu des cyprès et des oliviers, cette abbaye de Prémontrés tire son nom du mot provençal "farigoulo" (le thym). C'est ici que le révérend Père Gaucher, dans un conte d'Alphonse Daudet, élabore son fameux élixir.
Abbaye fondée en 1148, encore habitée par une communauté de moines, elle témoigne avec "ses sœurs" de Silvacane et du Thoronet du rayonnement de l'ordre cistercien dans cette région. Elle est entourée de champs de lavande qui lui font un écrin odorant.
Abbaye bénédictine proche du château de Sablé, qui doit beaucoup à Dom Guéranger, refondateur de l'ordre bénédictin au XIXe siècle. Elle est reconnue comme un haut lieu de la liturgie et du chant grégorien. On vient de loin assister aux offices chantés.