Auteur | François Rabelais |
Texte | "Je dy boire vin bon et frais. Car pouvoir il a de remplir l'âme de toute vérité, tout savoir et philosophie." |
Oeuvre | Traité de bon usage de vin |
Auteur | Pierre de Ronsard |
Texte | "Si d'un mort qui pourri repose Nature engendre quelque chose Et si la génération Est faite de corruption Une vigne prendra naissance De l'estomac et de la pance Du bon Rabelais qui buvoit Toujours cependant qu'il vivoit. |
Oeuvre | Epitaphe de François Rabelais (Le Bocage 1554) |
Auteur | Nicolas Boileau |
Texte | "Philosophes rêveurs, qui pensez tout savoir, Ennemis de Bacchus, rentrez dans le devoir. Allez, vieux fous, allez apprendre à boire.(Br> On est savant quand on boit bien, Qui ne sait boire ne sait rien. |
Oeuvre | Chanson à boire (Poésies, 1653) |
Auteur | Alfred de Musset |
Texte | "L'amour est tout,-l'amour, et la vie au soleil. Amour est le grand point, qu'importe la maîtresse ! |
Oeuvre | La Coupe et les Lèvres - Premières poésies (1863) |
Auteur | Charles Baudelaire |
Texte | "Il.faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Oui, mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous." |
Oeuvre | Petits Poèmes en prose (1869) |
Auteur | Émile Zola |
Texte | "Le lendemain, avec son ivresse mal cuvée de la veille, il repartait, se lâchait encore dans une course furieuse, au milieu des petits verres, des canons et des litres, voyant danser les rues, tomber la nuit, naître le jour, sans autre idée que de boire. |
Oeuvre | L'Assommoir (1877) |
Auteur | Jean Richepin |
Texte | "Ben ! Oui, j'suis bu ! Et puis quoi ? Que qu'vous m'voulez, messieurs de la rousse ? Après six jours entiers d'turbin Je m'sentais la gueule un peu sale Vrai, j'avais besoin d'prend' un bain Seul'ment j'lai pris par l'amygdale ! |
Oeuvre | Poivrot - La Chanson des gueux (1881) |
Auteur | Guillaume Apollinaire |
Texte | "Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme." |
Oeuvre | Nuit rhénane - Alcools (1913) |
Auteur | Charles Bukowski |
Texte | Il était minuit, et mon esprit pataugeait dans sa confusion habituelle. Tu sais, quand tout va mal, les femmes, les boulots, les non-boulots, le temps, les chiens : tu restes assis, prostré, hébété, comme sur un banc d'arrêt de bus en attendant la mort." |
Oeuvre | Avec les damnés (1962) |
Auteur | Antoine Blondin |
Texte | Ce va-et-vient aux abîmes est un trajet solitaire. Ceux qui remontent de ces gouffres se sont cherchés sans se rejoindre. Seule, la cruauté du jour rassemble leur troupeau errant. Les ivresses, si contagieuses, sont incommunicables. |
Oeuvre | Un singe en hiver (1959) |
Auteur | Marguerite Duras |
Texte | -Quelquefois, dis-je, je ne peux pas m'arrêter de boire du vin certains jours -Je sais, dit-elle, mais on va être saouls -C'est ce qu'il faut, dis-je |
Oeuvre | Le Marin de Gibraltar (1962) |
Auteur | Alphonse Boudard |
Texte | Il a dû schnouper pas mal. Il en est déjà, lui, ..au quoi ? au rouge...côtes-du-Rhône. Voilà.. un petit coup.. il s'humecte la dalle.. au fond la luette.. gentille ah luette, je t'aspergerai le bec.. Second côtes-du-Rhône. |
Oeuvre | L'Education d'Alphonse (1987) |