Cette coiffure portée au XVIIIe siècle était un chapeau de mousseline constitué d'une calotte bombée prolongée en avant par une large visière, et d'un galon de tissu.
Bonnet ou coiffe qui s'attachait sous le cou avec une petite bride. C'était la coiffure habituelle de femmes vivant en communautés religieuses laïques dans des logements groupés autour d'une cour, surtout aux Pays-Bas et en Belgique, d'où son nom.
Bigoudène (4 / 12)
Nom
Bigoudène
Description
Cette coiffe du sud-ouest du Finistère, caractérisée par sa taille (jusqu'à 40 centimètres en hauteur), et constituée d'un rouleau de dentelle amidonnée, n'est plus qu'une curiosité folklorique.
Capuchon qui n'est percé qu'à l'emplacement des yeux et de la bouche, porté par des moines, puis adopté, parce qu'il dissimule les traits, par les conspirateurs, bandits ou membres de sociétés secrètes.
Chapeau souple, attaché sous le menton par des brides, et porté par les femmes à la fin du XIXe siècle. Son nom lui vient probablement d'une certaine analogie de forme avec la toile qui recouvrait les voitures à la même époque.
Coiffure ancienne consistant en une sorte de capuchon prolongé sur les épaules, et que porte l'héroïne connue d'un conte de Perrault. Ce nom est donné à une femme âgée accompagnant une jeune fille qu'elle protège à la manière d'une coiffure.
Chapeau de femme en tissu souple et à bord froncé en forme de volant. C'était la coiffure des femmes sous la Révolution, mais ce n'est pas la femme qui tua Marat qui lui a donné ce nom, car celui-ci n'est apparu qu'au début du XIXe siècle.
Ce couvre-chef qui porte le nom de celle qui en lança la mode, une favorite de Louis XIV, est un savant échafaudage, sorte de haut bonnet maintenu par une armature de fil de fer et orné de volants et dentelles, duquel s'échappent des boucles de cheveux.
Très haute coiffure pointue et rigide, de la pointe de laquelle s'échappait un voile, et que portaient les femmes du XVe siècle. Son nom pourrait venir du mot néerlandais signifiant "coq", en raison de sa très vague ressemblance avec la crête du coq.
Bonnet rond aux bords relevés, en tissu ou en soie au XVe siècle (c'était la coiffure des pages), en velours ou fourrure au XVIe. Le nom est encore donné à la coiffure distinctive de certains métiers : les cuisiniers, les jockeys, certains magistrats.
Accessoire qui estompait légèrement le visage des femmes "comme il faut", et qui lui donnait un certain mystère, à une époque où elles ne se permettaient pas de sortir tête nue dans la rue.