À 28 ans, il est le chef d'une bande d'environ 2 000 brigands écumant Paris et sa région. Personnage emblématique de la Régence, il était apprécié de la population pour son audace et son irrévérence. Il était réputé voler aux riches et donner aux pauvres.
Fin
Trahi, il est arrêté. Condamné à mort, soumis à la question ordinaire et extraordinaire, il est roué vif en place de Grève le 28 novembre 1721 par Charles Sanson.
Pendant une quinzaine d'années, elle commande une bande d'une quarantaine de bandits de grand chemin (la compagnie Finefont) qui écume la Cornouaille. La légende, embellie par le temps, en fit une sorte de Robin des Bois breton.
Fin
Reconnue par hasard dans une rue de Nantes, elle est capturée. Transférée à Quimper, elle est jugée, soumise à la question et pendue sur la place Saint-Corentin le 2 août 1755.
Pendant deux ans, ce Dauphinois dirige une troupe de contrebandiers qui écume tout le centre-est du pays. Achetant des marchandises en Suisse et dans les États de Savoie, il les revend sans taxes. Ennemi juré de la Ferme générale, il est très populaire.
Fin
Se pensant à l'abri dans le duché de Savoie, il est capturé illégalement par l'armée royale, ce qui provoque un incident diplomatique. Gracié par Louis XV mais, vite jugé, il avait déjà été roué vif sur la place des Clercs à Valence le 24 mai 1755.
Nicolas Jacques Pelletier (1756 (?) -1792) (4 / 13)
Criminel
Nicolas Jacques Pelletier
Particularités
Ce voleur serait tombé dans les oubliettes de l'Histoire s'il n'avait eu le triste privilège d'être la première victime de la guillotine en France. Peu habitué à une exécution aussi rapide, le public hua le bourreau.
Fin
Arrêté en flagrant délit pour une agression au couteau, il est condamné à mort pour "vol avec violence sur la voie publique". Il est guillotiné en place de Grève le 25 avril 1792 par Charles-Henri Sanson.
Gaspard de Besse (1757-1781) (5 / 13)
Criminel
Gaspard de Besse
Particularités
Ce jeune brigand est à la tête d'une bande qui attaque les diligences en Provence. Il est aimé du peuple car il ne vole que les riches et redistribue une part de son butin aux pauvres. Aujourd'hui encore, on recherche son légendaire trésor caché.
Fin
Trahi, il est capturé. Bien que n'ayant jamais tué ni blessé, il est condamné à mort pour "crime de vol sur grand chemin avec armes". Le 25 octobre 1781 à Aix-en-Provence, il est roué devant une foule émue, et sa tête coupée est clouée à un piquet.
Issu d'une famille bourgeoise, il glissera progressivement dans l'escroquerie puis le crime. Poète de talent, célébré par les romantiques, il inspira le personnage de Raskolnikov à Dostoïevski et sera un des personnages des "Enfants du paradis" de Carné.
Fin
Trahi par ses complices, il avoue un sordide double meurtre. Son procès se transforme en tribune théâtrale avec la bénédiction du pouvoir en place alors en pleine crise politique. Il est guillotiné le 9 janvier 1836 à Paris par Henri-Clément Sanson.
Ouvrier, il milite dans les rangs anarchistes. Il monte une bande qui multipliera braquages et meurtres en étant les premiers criminels à utiliser l'automobile. Si leur équipée ne dura que quelques mois, elle eut un grand retentissement à la Belle Époque.
Fin
Traqué, il est finalement repéré dans un pavillon de la banlieue parisienne. S'ensuit un long siège mené par la police et l'armée. Grièvement atteint, il meurt des suites de ses blessures le 28 avril 1912.
Avec son associé François Spirito, ce proxénète corse dirigera la pègre marseillaise des années 20 à 40. Ils créeront les bases de la French Connection puis se rallieront à la Collaboration. Leur histoire, très romancée, inspirera le film "Borsalino".
Fin
Il meurt le 16 décembre 1943 lors du déraillement d'un train saboté par la Résistance. Spirito s'enfuit à la Libération. On le retrouve aux USA trafiquant d'héroïne. Arrêté, il est extradé. Pas inquiété, il finit tranquillement sa vie à Toulon en 1967.
En 1940, ce petit voyou s'évade avec des espions allemands et se lie à eux. Il deviendra le chef de la Gestapo française, "la Carlingue" de la rue Lauriston. Avec sa bande, il traque et torture juifs et résistants tout en pillant et menant la grande vie.
Fin
À la Libération, il se cache dans une ferme près de Montargis avec son complice l'ex-policier Pierre Bonny. Dénoncé, il est arrêté. Condamné à mort, il est fusillé le 26 décembre 1944 au fort de Montrouge.
À la fin des années 1940, ce malfaiteur multipliant les braquages devient l'ennemi public n° 1. Sa traque et son arrestation par l'inspecteur Borniche seront la trame d'un best-seller et d'un film, "Flic Story" avec Alain Delon et Jean-Louis Trintignant.
Fin
Repéré, il est spectaculairement arrêté dans une auberge près d'Évreux par l'inspecteur Borniche. Soupçonné de 36 meurtres et agressions, il est condamné à la perpétuité puis à mort. Il est guillotiné le 28 février 1956 à Paris par André Obrecht.
Sous l'Occupation, ce gangster sera collaborateur puis résistant tout en continuant ses activités criminelles. À la Libération, il forme le "gang des Traction Avant" et devient le premier "ennemi public" français. Son surnom : Pierrot le Fou.
Fin
Violent, alcoolique et déséquilibré, il est soupçonné de 11 meurtres et d'une quinzaine de braquages. Le 6 novembre 1946 à Paris, il se blesse mortellement en attaquant une bijouterie. Enterré par ses complices, son corps sera retrouvé 3 ans plus tard.
Ancien de l'OAS devenu photographe, pour changer de vie il monte en juillet 1976 le "casse du siècle" : le cambriolage d'une banque de Nice en passant par les égouts. Son implication en tant que "cerveau" du casse est aujourd'hui remise en cause.
Fin
Dénoncé, il est vite arrêté. Il s'évade en sautant du deuxième étage du palais de justice de Nice. S'ensuit une médiatique "cavale" internationale de 12 ans où il donnera libre cours à sa mégalomanie. Il meurt en Italie d'un cancer le 8 juin 1989.
Issu d'une famille aisée, c'est en rentrant d'Algérie qu'il devient un criminel. Il s'exile au Canada où il multiplie braquages, meurtres et évasions. Revenu en France, il est arrêté. Il écrivit de sa cellule son autobiographie : "L'Instinct de mort".
Fin
En 1978, il s'évade spectaculairement de la prison de la Santé. Une longue liste de braquages, de rapts et de provocations lui valent le statut d'ennemi public n° 1. Repéré, il est abattu par la police le 2 novembre 1979 dans un guet-apens controversé.