L'écrivain et philosophe, penseur politique au siècle des Lumières naquit en 1689 dans ce château du XIVe siècle, y vécut la majeure partie de sa vie et y écrivit une grande partie de son œuvre. Château classé monument historique.
L'écrivain pédagogue fit de nombreux séjours dans ce château, de 1745 à 1751, comme précepteur du jeune Dupin, fils des propriétaires. puis comme secrétaire de Mme Dupin. "On y faisait bonne chère, dira t-il, j'y devins gras comme un moine."
Le philosophe le plus connu du siècle des Lumières passe les 20 dernières années de sa vie, et reçoit les plus grands esprits du temps dans ce manoir situé loin de Paris et de la Cour où il est "persona non grata", et près du refuge éventuel de la Suisse.
L'écrivaine passa 4 années, en 3 séjours, dans ce château auprès de sa fille qui en avait épousé le propriétaire, François Adhémar. Elle y mourut en 1696, et est enterrée dans le caveau des Adhémar à la collégiale Saint-Sauveur.
Ce personnage sulfureux avait "un attachement extraordinaire" pour ce château : il en avait hérité et fut son dernier occupant, avant sa destruction en 1792. Pierre Cardin le racheta en 2001, y créa un festival d'art lyrique, et commença à le restaurer.
Ce château de style Renaissance évoque l'imagination du romancier prolifique qui, auréolé et enrichi de ses premiers succès, le fit construire en 1844. A court d'argent après des dépenses somptuaires et des revers littéraires, il le revendit dès 1848.
La sœur de François Ier tint une cour brillante et spirituelle dans cette demeure de la famille d'Albret dont elle faisait partie depuis son mariage en 1527. Elle y offrit un refuge à des "réformés" (Lefèvre d'Etaples, Calvin) et y écrivit l'Heptaméron.
Ce fut la résidence bretonne d'une célèbre écrivaine, qui en devint la propriétaire à la mort de son mari. C'est ici qu'elle écrivit nombre des 750 lettres adressées à sa fille, à qui la liait un amour fusionnel.
En conduisant le "Michel" de L'Immoraliste dans ce château où il avait lui-même vécu jusqu'à l'âge de 30 ans, et en y situant son "Isabelle", le romancier a transformé ce domaine, acquis par son grand-père en 1851, en un site littéraire.
Le romancier se réfugiait dans ce château chez des amis pour fuir ses créanciers. Il évoque dans "Le Lys dans la vallée", roman qu'il y rédigea, "les masses romantiques de ce mélancolique séjour". Un musée lui est aujourd'hui consacré.
De cette très ancienne forteresse (qui fut la demeure d'un député conventionnel régicide), un écrivain contemporain, qui y passait les étés dans sa famille devenue propriétaire par héritage, s'inspira pour son roman "Au plaisir de Dieu".
Bernard Salviati, banquier florentin au service de François Ier, acheta ce château en 1517. Il avait une fille prénommée Cassandre, dont un poète de la Pléiade s'éprit au cours d'une fête, et à qui il dédia ses "Amours".
Claire, duchesse de Duras, propriétaire de ce château depuis 1807, tomba amoureuse d'un écrivain breton, et l'invita à venir chez elle rédiger ses Mémoires d'outre-tombe. Il lui offrit deux cèdres du Liban qu'on admire encore près de la chapelle.