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Giacomo Casanova (1725-1798) (1 / 12)
| Nom de l'évadé | Giacomo Casanova |
| Présentation | Aventurier vénitien, violoniste, écrivain, abbé tonsuré, espion, diplomate, surtout connu comme grand séducteur, et pour sa carrière de "Don Juan" jouisseur et exubérant, qu'il raconte dans un ouvrage fort licencieux, "Histoire de ma vie". |
| L'évasion | Arrêté en 1755 pour libertinage et impiété, enfermé dans la prison des Plombs à Venise, il s'en évade avec son voisin de cellule, en soulevant une lame de plomb de la toiture, gagnant par le toit un salon du Palais des Doges, puis la place Saint-Marc. |
| La suite | Seul prisonnier de toute l'Histoire à s'être évadé de la terrible prison des Plombs, il fait de son aventure un récit romancé "Récit de ma fuite des Plombs", qui le rendra célèbre dans toute l'Europe. |
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Crédits image : Domaine public |
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Eugène-François Vidocq (1775-1857) (2 / 12)
| Nom de l'évadé | Eugène-François Vidocq |
| Présentation | Délinquant depuis l'enfance, combattant à Valmy et Jemmapes, il est renvoyé de l'armée en 1793 et poursuit ses escroqueries dans le Nord de la France, jusqu'à ce que le tribunal de Douai le condamne à huit ans de travaux forcés. |
| L'évasion | Au bagne de Brest, il parvient à se procurer des vêtements de matelot dans l'arsenal où il travaille, et ayant réussi à se changer, il quitte la ville sans être inquiété. Arrêté de nouveau trois ans plus tard, il s'évadera encore du bagne de Toulon. |
| La suite | Forçat évadé du bagne en 1800, il propose ses services d'indicateur à la police de Paris, et devient chef du "service de sûreté". Il crée la police judiciaire. Il inspirera à Hugo le personnage de Jean Valjean, et à Balzac celui de Vautrin. |
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Crédits image : domaine public |
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Frank Morris (né en 1926) (3 / 12)
| Nom de l'évadé | Frank Morris |
| Présentation | Criminel américain né en 1926. Condamné pour détention de drogue et vols à main armée, il s'est déjà évadé de plusieurs prisons avant d'être envoyé dans le pénitencier d'Alcatraz, sur une île d'où nul détenu n'a encore réussi à s'échapper. |
| L'évasion | À Alcatraz, avec ses complices les frères Anglin, il fabrique un radeau de fortune. Pendant 2 ans, à partir des grilles d'aération des cellules, ils creusent un tunnel par lequel ils peuvent sortir de la prison le 11 juin 1962 au soir. |
| La suite | L'évadé n'a jamais été retrouvé. Il a été admis, sans preuve, qu'il s'était noyé ainsi que ses deux compagnons dans la baie de San Francisco. Mais le FBI enquête encore à son sujet. Son histoire a inspiré le film de Clint Eastwood "L'évadé d'Alcatraz". |
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Crédits image : Domaine public |
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Albert Spaggiari (1932-1989) (4 / 12)
| Nom de l'évadé | Albert Spaggiari |
| Présentation | Malfaiteur français d'origine italienne, connu pour avoir été le cerveau du "casse du siècle" survenu à la Société générale de Nice en juillet 1976, pour lequel il avait recruté une quinzaine d'hommes, le "gang des égoutiers". |
| L'évasion | Le 10 mars 1977, le détenu se trouve dans le bureau du juge d'instruction, au Palais de justice de Nice. Soudain il saute par la fenêtre, tombe sur le toit d'une voiture, et rejoint le complice qui l'attendait dans la rue, à cheval sur une moto. |
| La suite | L'auteur du "casse du siècle" n'a jamais été repris. En cavale pendant douze ans, il voyage en Amérique, écrit, nargue la police par son grimage et ses déguisements. À sa mort, en 1989, il devient une légende dans certains milieux. |
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Crédits image : Galactc CC BY-SA 4.0 |
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Jacques Mesrine (1936-1979) (5 / 12)
| Nom de l'évadé | Jacques Mesrine |
| Présentation | Grand criminel français, auteur de multiples braquages et meurtres (il en revendique 39), en France, mais aussi au Québec, en Espagne, Belgique, Suisse, Italie. Ce qui lui vaut le surnom d'"ennemi public numéro un". |
| L'évasion | Déclaré "Ennemi public numéro un", il s'évade plusieurs fois : le 6 juin 1973, il prend un juge en otage pour s'enfuir du tribunal de Compiègne. Repris, il s'évade à nouveau le 8 mai 1978, déguisé en surveillant, après avoir neutralisé quatorze personnes. |
| La suite | Est abattu sans sommations, au volant de sa voiture, dans une embuscade policière à Paris, Porte de Clignancourt, le 2 novembre 1979. |
Albertine Sarrazin (1937-1967) (6 / 12)
| Nom de l'évadé | Albertine Sarrazin |
| Présentation | Enfant de l'Assistance publique, révoltée, indisciplinée, placée en maison de correction, elle s'en échappe, et vit à Paris en chapardant et se prostituant. Avec une camarade, elle tente un hold-up, où une vendeuse est blessée d'une balle dans la tête. |
| L'évasion | Condamnée à 7 ans de prison, elle s'évade de la Citadelle de Doullens en sautant d'un bastion d'une hauteur de 10 mètres. Elle se brise l'astragale (petit os du pied), rampe jusqu'à la route, où un petit malfrat la ramasse. Elle l'épousera. |
| La suite | Elle est l'auteur de romans, L'Astragale, La Cavale, dans lesquels elle raconte sa vie de délinquante, de prostituée, de détenue. Ils ont un grand succès et sont adaptés au cinéma. Elle meurt à 29 ans, dont huit passés en prison. |
Michel Vaujour (né en 1951) (7 / 12)
| Nom de l'évadé | Michel Vaujour |
| Présentation | Gangster français qui, de vols de voitures en casses de banques, a reçu 12 condamnations, totalisant 95 années de prison. Il en fera effectivement 27, dont 17 en Quartier de Haute Sécurité (QHS). Il réussit cinq fois à s'évader. |
| L'évasion | En 1986, il s'évade de façon spectaculaire de la prison de la Santé à Paris, avec la complicité de son épouse Nadine : c'est elle qui pilotait l'hélicoptère venu enlever son mari. Cette histoire a fait l'objet du film "La Fille de l'air". |
| La suite | L'ex-braqueur a définitivement renoncé au banditisme et à sa vie de cavale par amour pour Jamila, la visiteuse de prison rencontrée en 1991. La pratique du yoga l'a aidé. II témoigne dans son livre "L'amour m'a sauvé du naufrage". |
Pascal Payet (né en 1963) (8 / 12)
| Nom de l'évadé | Pascal Payet |
| Présentation | Braqueur récidiviste fiché au grand banditisme. Son "coup d'éclat" est l'attaque avec deux comparses d'un fourgon blindé de la Banque de France de Salon-de-Provence, au cours de laquelle un convoyeur est tué, touché par trois balles de kalachnikov. |
| L'évasion | Il détient le record du monde du nombre d'évasions par hélicoptère : en 2001, il s'évade ainsi de la prison de Luynes ; en 2003, il organise la libération de trois "copains" ; en 2007, c'est lui qui est ainsi extrait de la prison de Grasse. |
| La suite | Surnommé "le roi de l'évasion", il est, dans toutes les prisons françaises, placé à l'isolement, avec le statut de DPS : "Détenu Particulièrement Signalé". Il ne reste pas plus de six mois dans le même établissement. |
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Crédits image : Terry Nguyen CC BY-SA 4.0 |
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Jean-Pierre Treiber (1963-2010) (9 / 12)
| Nom de l'évadé | Jean-Pierre Treiber |
| Présentation | Garde-chasse français suspecté d'avoir assassiné Katia Lherbier et Géraldine Giraud (fille de Roland Giraud), disparues le 1er novembre 2004, dont les corps sont découverts au fond d'un puisard, dans son jardin. |
| L'évasion | "L'homme des bois" s'évade de la prison d'Auxerre, en se faisant enfermer par un complice dans un carton, au milieu d'une cargaison qui doit être transportée dans un entrepôt, à 20 kilomètres de là. Le camionneur ne s'aperçoit de rien. |
| La suite | Après une cavale de six semaines, le meurtrier présumé de Katia et Géraldine réintègre la prison. Le 19 avril 2010, il se suicide par pendaison dans sa cellule de Fleury-Mérogis. Il laisse un mot : "J'en ai marre de passer pour un assassin". |
Ismael Berasategui Escudero (né en 1969) (10 / 12)
| Nom de l'évadé | Ismael Berasategui Escudero |
| Présentation | Basque espagnol, membre présumé de l'organisation séparatiste ETA. Incarcéré en France pour "association de malfaiteurs en relation avec une organisation terroriste, port d'arme et recel de vol". L'Espagne demandait son extradition. |
| L'évasion | Il s'évade de la prison de la Santé le 22 août 2002 par substitution de personne. Son frère José Antonio, qui lui ressemble beaucoup, prend sa place dans la prison sans que personne s'en aperçoive. Il révèle lui-même le subterfuge le 27 août. |
| La suite | José Antonio qui a permis à son frère de s'évader est mis en examen et incarcéré. Sa cavale prend fin le 22 janvier 2003 : il est retrouvé et arrêté par la police française dans les Pyrénées. |
Rédoine Faïd (né en 1972) (11 / 12)
| Nom de l'évadé | Rédoine Faïd |
| Présentation | Criminel français d'origine algérienne, dont la famille est installée à Creil depuis 1969. Auteur de vols à main armée, d'attaques de fourgons blindés, de prises d'otages, de détention de faux papiers, d'associations de malfaiteurs... |
| L'évasion | Première évasion en 2013 de la prison de Lille, à l'aide d'explosifs après avoir pris quatre personnes en otages et avec une arme introduite clandestinement. Deuxième évasion, en 2018, par hélicoptère, du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne). |
| La suite | La cavale de ce braqueur récidiviste prend fin le 2 octobre 2018 : à 4 heures du matin, il est interpellé à Creil (Oise), ville où il est né et d'où il n'avait pas bougé. Pour se déplacer, il se dissimulait sous une burqa. Il est de nouveau incarcéré. |
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Crédits image : Domaine public |
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Antonio Ferrara (né en 1973) (12 / 12)
| Nom de l'évadé | Antonio Ferrara |
| Présentation | Figure du grand banditisme, "Nino", né en Italie, arrivé en France à 10 ans, bascule dans la délinquance à 18 ans. Spécialisé dans le braquage des fourgons blindés, il est condamné six fois, et acquitté trois fois au cours des années 2000. |
| L'évasion | Le 12 mars 2003, avant l'aube, un commando de 10 hommes en tenue de policiers, cagoulés et lourdement armés, attaque à l'explosif la prison de Fresnes, fait sauter des portes blindées, et libère le camarade Nino, qui devient "le roi de la belle". |
| La suite | "Le roi de la belle", surnommé aussi "la Pioche", a déjà purgé 15 ans de prison en continu, dont 6 en régime d'isolement très dur. Il est devenu père de deux enfants au cours de son incarcération. Date prévue pour sa libération : 2028. |