Créés par la famille éponyme, ces trois pièces représentent la "musicienne", le "dessinateur" et l'"écrivain". Parfaitement fonctionnels et considérés comme de lointains ancêtres des robots modernes, on peut les admirer à Neuchâtel.
Aussi appelé "digérant", "digérateur" ou "défécateur", cet animal automatisé est célèbre pour la manière réaliste dont il simule la digestion et la défécation. Symbole du rationaliste scientifique des "Lumières", il a assis la renommée de son créateur.
Cette pièce maitresse du Bowes Museum en Angleterre, est un mécanisme qui comporte une boîte à musique. L'animal qui le compose posé sur un ruisseau en verre, se met en mouvement en tournant la tête puis baisse son cou pour attraper un poisson.
Ce faux automate humanoïde a été présenté comme une curiosité scientifique et technique aux États-Unis et en Europe. Il était censé accomplir des exploits extraordinaires comme marcher, rouler à bicyclette ou écrire son nom.
Ces poupées mécaniques, fabriquées au Japon, constituent par leurs mouvements une forme de divertissement. Utilisées au spectacle, à domicile ou lors de festivals, elles influencent les théâtres "no", "kabuki" et "bunraku".
Ce personnage a été construit traditionnellement pour les "palais du rire" américains. Son nom provient du rire rauque qui le caractérise et on considère qu'il a inspiré Walt Disney pour ses spectacles.
Cette pièce fut créée dans les années 1780 par un horloger et un ébéniste allemands. La musicienne qui joue réellement avec des mailloches peut interpréter huit morceaux, et est actionnée par des cames qui contrôlent le mouvement des bras et de la tête.
Ce mécanisme d'horlogerie met en mouvement une main qui vient tremper une plume dans un encrier et écrit sur un carton. L'œuvre en cuivre argenté, datant de 1764, est conservée au musée Galilée de Florence.
Cet engin sert à reproduire la signature, et par extension, l'écriture manuscrite d'un individu sur des documents de tailles et d'épaisseurs variables. Un bras actionnant un stylo permet d'exercer une pression mimant parfaitement l'acte d'écriture.
Cette horloge ou galion mécanique, portant le nom d'un empereur, est conservée au
musée national de la Renaissance à Écouen. Son équipement mécanique actionne des sonneries, les mouvements des marins et musiciens.
Ce célèbre automate joueur d'échecs crée par Wolfgang von Kempelen et dévoilé en 1770 était en réalité un canular. Il berna de nombreuses personnes dont Napoléon Bonaparte, Catherine II de Russie ou Benjamin Franklin.