Siège en bronze sur lequel on dit (sans preuves) que s'asseyait en majesté un roi mérovingien pour rendre la justice. La partie basse, ornée de panthères, est un siège pliant rappelant la chaise curule, symbole de pouvoir chez les Romains.
Fauteuil de structure rigide, dont le haut dossier de bois richement sculpté est perpendiculaire à l'assise formant coffre. C'est le siège du seigneur, du prélat ou du riche maître de maison.
Fauteuil de bois recouvert de peau, avec dossier mobile et pieds à roulettes, dans lequel un illustre écrivain et acteur a joué pour la dernière fois, le 17 février 1673 (dans le rôle de l'hypocondriaque Argan), deux heures avant de mourir à son domicile.
Fauteuil de style Louis XV, tout en courbures ; les accotoirs sont dégagés, très ouverts (contrairement à la bergère où ils sont pleins), les pieds avant écartés, le dossier concave : un siège léger, facile à bouger, et très évasé (pour les robes).
Siège homonyme de la ville d'Angleterre où il fut créé. Exporté en Amérique, il prend des formes diverses : sur des pieds tournés en bois d'érable, et une assise sculptée en pin, le haut dossier est un assemblage spectaculaire de fines lanières de frêne.
Fauteuil réalisé par Georges Jacob pour la reine Marie-Antoinette. Décor de fleurs dans des rubans le long des montants, revêtement en velours de soie vert galonné d'or, accotoirs à manchette terminés en volute.
Fauteuil de style Louis-Philippe, au grand dossier légèrement incliné et bien rembourré, comme l'assise et les accotoirs ; il tiendrait son nom d'une gravure montrant un illustre écrivain-philosophe, alangui et sommeillant dans un fauteuil de ce type.
Œuvre de Louis Majorelle, un des chefs de file de l'école de Nancy ; à l'instar d'Émile Gallé, il s'inspire de la nature, comme il apparaît par les incrustations de feuilles, de branches dans le dossier et l'assise de ce fauteuil.
Fauteuil de cuir large et profond, très enveloppant et très confortable, créé en réaction contre les fauteuils "de style" ; celui-ci a un dossier en chapeau de gendarme ; d'autres, en raison de la forme de leur dossier, sont dits "ronds" ou "carrés".
Ce fauteuil fait de lamelles de bois cintrées collées, créé par le Finlandais Alvar Aalto, a pris le nom du sanatorium aux patients tuberculeux duquel il offrait la position idéale pour se reposer, mieux respirer, mieux s'exposer aux rayons du soleil.
Œuvre du designer danois Hans Wegner, ce fauteuil , considéré comme "le seul et l'unique", est devenu historique après que John Kennedy, qui souffrait du dos et appréciait son confort, l'eut adopté en 1960, pour son débat télévisé contre Nixon.
Ce fauteuil (avec son repose-pieds "Ottoman"), conçu par les Américains Charles et Ray Eames, comporte une structure en contreplaqué de palissandre, garnie de coussins en mousse revêtus de cuir ; il s'est vendu à plus de 6 millions d'exemplaires.
Créé par le designer Arne Jacobsen, ce fauteuil, dont la forme explique le nom, est devenu un objet iconique du XXe siècle. La coquille qui en constitue l'élément essentiel est en fibre de verre moulée, rembourrée de mousse et recouverte de tissu.
Fauteuil conçu par le designer finlandais Eero Aarnio. Constitué essentiellement d'une demi-sphère en acrylique transparent dans laquelle sont disposés des coussins, il est suspendu, ce qui en fait une sorte de balançoire.