Celle qui fut surnommée la « Petite Reine » partagea le long calvaire du roi atteint de démence jusqu'à sa mort en 1422. Dénoncée pour espionnage pour le compte de la France, elle fut jugée par les Bourguignons et disparut vers 1425.
D'une grande coquetterie pour l'époque, elle fut la première favorite officielle d'un roi de France et se vit octroyer les fiefs de Beauté (près de Vincennes), d'où son surnom de « Dame de Beauté ».
Selon certains auteurs, la devise que le roi fit graver au château de Chambord : "Souvent femme varie, et bien fol qui s'y fie" pourrait l'avoir été à l'attention de cette femme de tête, duchesse d'Étampes.
Plus âgée de vingt ans que le roi, elle était plus qu'une favorite pour ce dernier, avec lequel elle maintint des liens privilégiés pendant plus de vingt ans, et qui lui offrit le château d'Anet.
La « Belle de Châteauneuf », exilée après avoir bravé la reine Louise de Lorraine, épousa un Florentin qu'elle aurait ensuite poignardé dans un accès de jalousie.
Cette favorite à la réputation sulfureuse, que le roi voulait épouser et pour laquelle il créa le duché de Beaufort, était honnie par le peuple et décéda brusquement le lendemain d'une fausse couche.
Catherine Henriette de Balzac d'Entragues (1579-1633) (7 / 14)
Nom
Catherine Henriette de Balzac d'Entragues
Roi concerné
Henri IV
Particularités
Cette fille d'une favorite de Charles IX, un temps en concurrence avec Marie de Médicis pour un mariage avec le roi, reçut en compensation le marquisat de Verneuil.
De son vrai nom Françoise Louise de La Baume Le Blanc, elle fut la première maîtresse officielle de ce roi et entra au Carmel après sa disgrâce. Son nom est passé dans le langage courant pour désigner une cravate large à nœud flottant.
Née Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, elle donna sept enfants au roi. Elle fut éclaboussée par l'affaire des poisons qui précipita sa disgrâce.
Née Françoise d'Aubigné, cette influente dévote, veuve de l'écrivain Paul Scarron qui lui transmit une culture étendue, fut la gouvernante des enfants naturels du roi avant de devenir son épouse morganatique.
Marquise de la Tournelle et soeur des deux précédentes maîtresses du roi, elle fut l'objet du scandale de la galerie couverte édifiée à Metz pour permettre au roi de la rejoindre discrètement, et mourut de façon suspecte à l'âge de 27 ans.
Née Jeanne-Antoinette Poisson, cette favorite, la première issue du peuple, sut conserver son influence dans l'entourage du roi après avoir été sa maîtresse. Une légende veut que la première coupe à champagne ait été moulée sur son sein.
Cette « petite maîtresse » d'ascendance irlandaise est passée à la postérité pour avoir servi de modèle au tableau "la Jeune Fille allongée" de François Boucher. Brutalement éloignée du roi, elle sera mariée de force.
Cette roturière lorraine, née Jeanne Bécu de Cantigny, égaya les dernières années du roi et s'exila à l'avènement du roi suivant. Victime de la loi des suspects lors de la Terreur, elle eut une fin tragique sur l'échafaud.