Première femme à se présenter à une élection présidentielle, elle est six fois candidate de 1974 à 2007. Elle défend les couleurs du mouvement trotskiste Lutte ouvrière. Son meilleur score est de 5,72 % des suffrages en 2002.
Anecdote
Les humoristes brocarderont les premiers mots de ses discours commençant systématiquement par "Travailleurs ! Travailleuses !".
Lors des élections de 1981, elle est la représentante du PSU dont elle est la secrétaire nationale. Elle n'obtient que 1,11 % des suffrages au premier tour. Elle se désiste alors en faveur de François Mitterrand qui sera élu.
Anecdote
En juillet 1984, elle devient ministre de l'Environnement dans le gouvernement Fabius.
En 1981, cette influente conseillère du président Georges Pompidou, n'obtient pas l'investiture du RPR et se présente sous l'étiquette "Divers Droite". Elle échoue avec 1,33% des voix.
Anecdote
Elle est longtemps un soutien du jeune Jacques Chirac, mais est écartée après la défaite de la droite aux élections européennes de 1979.
Dominique Voynet (1995 et 2007) (4 / 12)
Candidate
Dominique Voynet
Résultats
Cette écologiste est candidate des Verts aux présidentielles de 1995 où elle obtient 3,3 % des voix. En 2007, elle fait son plus mauvais score avec 1,6 %.
Anecdote
En 1995, elle refuse d'appeler à voter au second tour pour le candidat socialiste, Lionel Jospin. En 2007, elle se désiste en faveur de la candidate du PS, Ségolène Royal.
Après avoir été à l'UDF et à l'UMP, elle fonde son propre mouvement, le Forum des républicains sociaux (FRS). Elle se présente à l'élection présidentielle de 2002, à laquelle elle arrive avant-dernière avec 1,2 % des suffrages au premier tour.
Anecdote
En 2007, elle ne se représente pas de peur d'un "21 avril à l'envers", et est nommée par la suite, ministre du Logement et de la Ville par le président Nicolas Sarkozy.
En 2002, sous l'étiquette "écologiste du centre" qui concurrence le parti des Verts, cette femme, avocate de profession, ne recueille que 1,88 % des voix au premier tour.
Anecdote
Elle choisit, au cours de sa campagne, de s'opposer directement aux Verts à qui elle reproche d'avoir "instrumentalisé" l'environnement.
Ancienne militante indépendantiste de Guyane, elle est candidate du Parti Radical de Gauche (PRG) en 2002 et arrive en treizième position du premier tour de scrutin, avec 2,32 % des voix.
Anecdote
Cruellement, après la victoire de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy la remercie pour avoir, par sa candidature, permis la défaite de Lionel Jospin.
Ancienne ministre des Sports du gouvernement Jospin, cette secrétaire nationale du Parti communiste est candidate à la présidentielle de 2007 où elle obtient 1,93 % des voix.
Anecdote
Elle fait le plus mauvais score jamais enregistré par le Parti communiste à cette élection.
Cette représentante du Parti socialiste est la première femme à parvenir au second tour. Elle est battue au second tour par Nicolas Sarkozy avec 46,94 % des voix exprimées.
Anecdote
Au soir de sa défaite, elle promet à ses partisans de les mener "vers d'autres victoires".
En 2012, elle prend la suite de son père et fait mieux que lui à un premier tour avec 17,90 % des voix. En 2017, elle arrive au second tour face à Emmanuel Macron et obtient 33,90 % des suffrages.
Anecdote
Son "face à face" télévisé en 2017 avec Emmanuel Macron est un échec qui la décrédibilise pour un temps.
Cette ancienne magistrate, est candidate "d'Europe Écologie Les Verts " à la présidentielle de 2012 où elle recueille 2,31 % des voix. Elle appelle dès le soir du premier tour à voter pour François Hollande au second tour.
Anecdote
Elle obtient le prix de l'humour politique avec sa déclaration : "Je connais bien Dominique Strauss-Kahn : je l'ai mis en examen". Elle est connue pour son combat contre l'évasion fiscale.
Cette enseignante reprend en 2012 le flambeau laissé par Arlette Laguiller. Représentante du parti d'extrême gauche Lutte Ouvrière, elle obtient en 2012, 2017 et 2022 moins de 1 % des voix.
Anecdote
En 2012, elle ne donne pas de consignes de vote pour le second tour en évoquant un "choix pipé entre un ennemi ouvert des travailleurs et un faux ami". En 2017, elle appelle à "rejeter le vote pour Marine Le Pen", mais précise qu'elle votera blanc.