Considérée comme une des premières féministes, elle se bat pour les droits civils et politiques des femmes et rédige la "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne". Arrêtée pour son opposition aux Montagnards, elle est guillotinée en 1793.
Anecdote
Elle a écrit : "La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune."
Marie-Thérèse-Louise de Savoie dite Madame de Lamballe (1749-1792) (2 / 13)
Nom
Madame de Lamballe
Description
Amie de Marie-Antoinette, elle est surintendante de la maison de la reine. Au moment de la Révolution, elle n’abandonne pas la famille royale et est incarcérée au Temple, avec elle, puis envoyée dans la prison de la Force où elle sera massacrée.
Anecdote
Sa tête est promenée au bout d’une pique jusqu’à la tour du Temple où elle est agitée devant les fenêtres de l'appartement de Marie-Antoinette.
Amie de Marie-Antoinette, elle est gouvernante des enfants royaux et profite outrageusement des faveurs royales. Lors des événements précédant la Révolution, elle incite la reine à ne rien céder. Haïe par le peuple, elle émigre le 16 juillet 1789.
Anecdote
Comme elle était très malade, son fils lui aurait caché l'exécution de Marie-Antoinette.
Manon Roland dite Madame Roland (1754-1793) (4 / 13)
Nom
Madame Roland
Description
Dans son salon, elle accueille de nombreux hommes politiques et devient l’égérie des Girondins. Épouse d’un ministre de l’Intérieur, qu’elle appuie de toutes ses forces, elle s’oppose à Danton. Arrêtée avec les Girondins, elle est guillotinée.
Anecdote
Sur l'échafaud, elle aurait dit : "Liberté, que de crimes on commet en ton nom !"
Reine en 1774, elle s’attire la haine du peuple, outré de son mode de vie et de ses dépenses fastueuses. Pourtant innocente, elle est éclaboussée par l’affaire du collier. Surnommée "l’Autrichienne", accusée de trahison, elle est guillotinée en 1793.
Anecdote
Sa vie fut reprise maintes fois au cinéma, avec entre autres, en 2006, le film de Sofia Coppola avec Kirsten Dunst.
Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt (1762-1817) (6 / 13)
Nom
Théroigne de Méricourt
Description
Issue d’une famille de paysans, elle s'engage aux côtés des Girondins et tente de lever des "bataillons d'amazones". Elle réclame pour les femmes l'égalité des droits. Après la chute des Girondins, elle sombre dans la folie et est internée 23 ans.
Anecdote
En mai 1793, devant la Convention, elle est mise à nue et fouettée par des femmes jacobines. C'est l'intervention de Marat qui met fin à son supplice.
Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie dite Joséphine de Beauharnais (1763-1814) (7 / 13)
Nom
Joséphine de Beauharnais
Description
Surnommée "la Belle Créole", mère de deux enfants, Hortense et Eugène, elle est plusieurs mois incarcérée à la prison des Carmes, ainsi que son mari, guillotiné 4 jours avant le 9 Thermidor. Libérée, elle épouse le général Bonaparte en mars 1796.
Anecdote
Elle rencontre en prison le général Hoche, injustement emprisonné, avec lequel elle vivra une histoire d'amour jusqu'au printemps 1795.
Élisabeth de France dite Madame Élisabeth (1764-1794) (8 / 13)
Nom
Madame Élisabeth
Description
Sœur de Louis XVI, elle est arrêtée avec la famille royale et est envoyée à la prison du Temple où, après l'exécution de Marie-Antoinette, elle s'occupe de sa nièce Madame Royale. En mai 1794, victime de la Terreur, elle est guillotinée.
Anecdote
Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort associée à un martyre, elle est déclarée servante de Dieu par l'Église catholique en 1953.
Fille d'un banquier ministre du roi, elle défend l'idée d'une monarchie constitutionnelle, ce qui la désigne comme une opposante aux idées révolutionnaires. Sous la menace d'une arrestation, elle quitte la France en 1792 et se réfugie en Suisse.
Anecdote
Elle est interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte qui la voit comme un obstacle à sa politique.
Jeune Normande bouleversée par les excès de Marat, elle décide de le tuer, persuadée de sauver la Révolution. Elle part à Paris et prétextant avoir des révélations à faire, elle se fait recevoir par Marat et profite de l'entretien pour l'assassiner.
Anecdote
Elle revendique son crime devant le tribunal, qui la condamne à la peine de mort, et ordonne qu’elle soit conduite au lieu de l’exécution revêtue de la chemise rouge réservée aux assassins.
Issue d'un milieu bourgeois aisé, elle épouse en 1790 un jeune avocat qui devient député de la Convention, et avec qui elle forme un couple uni. Elle ne joue pas de rôle politique, mais est pourtant guillotinée à 24 ans, huit jours après son mari.
Anecdote
Maximilien de Robespierre est témoin à son mariage et est le parrain de son fils, né en 1792. C'est également lui qui enverra les deux époux à la guillotine.
Aristocrate espagnole, elle est deux fois arrêtée. Sa liaison avec un député lui permet d'être libérée. Elle use de son influence pour protéger nombre de proscrits. Ayant épousé son amant, devenu un puissant personnage, elle l’appuie dans sa politique.
Anecdote
Elle est surnommée "Notre-Dame de Bon Secours" pour être intervenue dans la libération de prisonniers destinés à la guillotine, mais aussi "Notre-Dame de Thermidor" pour avoir poussé son mari à provoquer la chute de Robespierre.
Marie-Thérèse de France dite Madame Royale (1778-1851) (13 / 13)
Nom
Madame Royale
Description
Surnommée "l'orpheline du temple", premier enfant de Louis XVI et de Marie-Antoinette, elle est emprisonnée au Temple, d’août 1792 à décembre 1795, date à laquelle elle est échangée contre des Français, prisonniers des Autrichiens.
Anecdote
Chateaubriand a écrit d'elle : "Ses souffrances sont montées si haut qu’elles sont devenues une des gloires de la France".