Ayant exercé la majeure partie de sa carrière dans les colonies, notamment à Madagascar, il est à la retraite en 1914. Rappelé, il est gouverneur militaire de Paris. Il réquisitionne les taxis pour amener des renforts lors de la bataille de la Marne.
Adepte de l’offensive à outrance, de 1914 à 1916 il fait des mauvais choix tactiques qui donnent de lourdes pertes. Il est écarté mais en 1918 il est nommé chef des armées alliées sur le front de l'Ouest. Après la victoire, il devient un héros national.
Chef de l'armée de 1912 à 1916, il devint vite populaire internationalement grâce à sa victoire lors de la bataille de la Marne. Il est devenu depuis une personnalité controversée à cause de ses stratégies coûteuses humainement et sans résultats.
Organisateur depuis 1912 du protectorat français au Maroc, il est nommé ministre de la Guerre fin 1916. Hostile à l'offensive Nivelle, il veut renvoyer celui-ci. Mais victime d'une cabale politique, il démissionne au bout de trois mois et repart au Maroc.
En 1914, il n'est qu'un simple colonel bientôt à la retraite. En 1916, on lui confie la défense de Verdun. Il stoppe les Allemands, mais jugé pas assez offensif, il est remplacé par Nivelle. En 1917, il succédera à celui-ci à la tête de l'armée française.
En avril 1916, il remplace Pétain à Verdun et reçoit les bénéfices de la victoire dont la succession de Joffre à la tête de l'armée. Il promet un succès rapide mais son attaque au Chemin des Dames est trop coûteuse humainement. Il est muté loin du front.
Promoteur des troupes coloniales, il participa à la bataille de Verdun avec Nivelle. Peu économe des vies, on l'appela le "boucher". Sa statue parisienne sera détruite en 1940 sur ordre d'Hitler.
En 1898, il devient célèbre en capturant le chef africain Samory Touré. Dirigeant les troupes françaises aux Dardanelles, il est blessé et perd un bras. En 1919, il est nommé commandant en chef de l'armée du Levant et occupe la Syrie et le Liban.