Trois-mâts entièrement gréé en voiles carrées, appelées aussi "phares carrés" (voiles quadrangulaires symétriques). Exemples : le Duchesse Anne ; le Christian Radich.
Trois-mâts dont le mât de misaine (à l'avant) et le grand mât portent des voiles carrées, et le mât d'artimon (à l'arrière) une voile aurique (voile quadrangulaire asymétrique, trapézoïdale, parfois appelée "brigantine"). Exemple : le Belem.
Mât dit majeur, se trouvant à la proue du navire, fortement penché vers l'avant, presque horizontal, souvent prolongé par un "bout-dehors" ou "bâton de foc". Il n'est pas compté parmi les mâts servant à la dénomination des navires (trois- ou quatre-mâts).
Mât principal du navire, au centre, entre le mât de misaine et le mât d'artimon. Il est généralement le plus haut des trois, mais peut parfois avoir la même hauteur que le mât de misaine.
Mât d'artimon (7 / 13)
Gréement
Mât d'artimon
Définition
Mât situé à l'arrière du voilier, proche de la poupe. Il est moins haut que les deux autres.
Voiles triangulaires fixées à un étai entre le mât de beaupré (ou le bout-dehors) et le mât de misaine. On distingue le clinfoc (le plus à l'avant, très allongé), le grand, le petit, la trinquette (la plus proche du mât de misaine).
Voiles carrées établies au-dessus des basses-voiles, aux étages 2 et 3 des trois mâts. Celles de l'étage 2 sont dites "fixes", celles de l'étage 3 "volantes".
Voiles carrées, établies au-dessus des huniers, aux étages 4 et 5 des trois mâts. Celle du mât d'artimon surmontée par le cacatois est appelée "perruche".
Petites voiles carrées, situées au-dessus des perroquets, à l'étage le plus élevé des mâts. Certains très grands voiliers, portant jusqu'à sept voiles par mât, ont deux étages de ces voiles.