"La plus belle place du monde" (Victor Hugo), inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité, bordée par l'Hôtel de Ville, la Maison du Roi, et les maisons des corporations, est recouverte au 15 août d'un tapis de fleurs formé de 500 000 bégonias.
Repère historique
Place qui fut entièrement (à l'exception de l'Hôtel de Ville) incendiée en 1695, lors du bombardement de la ville ordonné par Louis XIV pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En quelques années, les maisons en bois furent rebâties en pierres.
Premier endroit où s'établirent les Conquistadors espagnols, aujourd'hui dominé par la cathédrale métropolitaine, c'est le lieu des grands défilés comme celui des mères de disparus sous la junte militaire, les "Folles de mai", de 1976 à 2006.
Repère historique
Le nom de cette place rend hommage au 25 mai 1810, jour de la formation du premier gouvernement indépendant du pays, après l'expulsion du vice-roi espagnol par les habitants de la ville. Cette date est gravée sur l'obélisque au centre de la place.
La plus belle place du Pérou, à 3 400 mètres d'altitude, sur un ancien espace cérémonial inca, aujourd'hui bordée par la cathédrale, l'église de la Compagnie de Jésus, et les bâtiments édifiés par les Espagnols sur les palais incas qu'ils détruisirent.
Repère historique
Ici fut écartelé le dernier chef inca, Tupac Amaru, en 1572. Sa femme, ses enfants, ses partisans, furent aussi exécutés. Tupac Amaru II, qui se rebella contre les conquistadors et les réformes imposées par Madrid, y mourut aussi en 1780.
Place centrale d'une ville toscane, dominée par le Palazzo Vecchio et la Loggia dei Lanzi, c'est un musée en plein air, où l'on admire le Persée de Benvenuto Cellini, l'Enlèvement des Sabines de Giambologna, une réplique du David de Michel-Ange.
Repère historique
Ici, le 23 mai 1498, fut torturé, pendu et brûlé le moine dominicain Savonarole, prédicateur et réformateur qui avait institué et qui dirigeait depuis quatre ans une dictature théocratique.
À proximité de la Puerta del Sol, c'est un grand rectangle de 129 m sur 94. On y remarque les anciennes Casa de la Panaderia (boulangerie) et de la Carniceria (boucherie). Une statue équestre de Philippe III occupe le centre.
Repère historique
Cette place a longtemps servi de scène pour les autodafés, de théâtre pour les pièces religieuses de Lope de Vega, de décor aux exécutions criminelles, ou d'arène pour les corridas.
Une architecture banale, mais un lieu magique, peuplé le soir d'une incroyable faune humaine : charmeurs de serpents, arracheurs de dents, conteurs, tatoueurs, diseuses de bonne aventure, musiciens gnaouas.
Repère historique
Cette place si vivante, classée par l'UNESCO "chef-d'œuvre du patrimoine oral de l'humanité" fut autrefois le lieu où les criminels étaient exécutés : d'où son nom, qui signifie "assemblée des morts" ou "place du Néant".
Une immense place (240 m de côté), à l'emplacement du marché aztèque de l'ancienne Tenochtitlan, choisie par Cortés pour être le cœur de la nouvelle ville espagnole ; elle est bordée par la cathédrale et le Palais national, siège du gouvernement.
Repère historique
Le 16 septembre 1843 est posé sur cette place un morceau de marbre blanc haut de 2,50 m qui devait servir de socle à une "Colonne de l'Indépendance" qui ne fut jamais construite d'où le nom de "Zocalo"("socle" en espagnol) donné parfois à la place.
Vaste esplanade rectangulaire, où se remarquent surtout la cathédrale aux dômes colorés, consacrée à Saint-Basile, les murs de la forteresse où siège le pouvoir, le célèbre magasin Goum, et le mausolée de l'homme qui initia une révolution en 1917.
Repère historique
Le 27 mai 1987, en pleine guerre froide, le pilote allemand Mathias Rust, venant d'Helsinki, réussit à atterrir sur cette place, avec son Cessna 172, déjouant ainsi la défense aérienne soviétique ; l'événement eut de graves conséquences politiques.
Place couvrant plus de 40 ha, au cœur d'une dictature communiste : l'immense portrait du "grand timonier" suspendu à la porte de l'ancien palais impérial, son mausolée, le palais de l'Assemblée du Peuple, symbolisent la puissance du régime.
Repère historique
Théâtre d'une répression brutale : le 4 juin 1989, des chars délogent des milliers d'étudiants qui manifestent leur opposition au régime, les troupes tirent sur la foule : c'est un massacre ; le nombre de morts et de blessés est incertain.
Vrai décor de théâtre, avec ses maisons aux styles hétéroclites, dominées par les tours de Notre-Dame-du-Tyn et celle de l'hôtel de ville qui intègre une magnifique horloge astronomique.
Repère historique
C'est sur cette place que furent décapités, en 1621, 27 responsables d'une insurrection contre les Habsbourg, et que fut proclamé par Vaclav Havel, en 1990, le retour à la démocratie, après l'effondrement du pouvoir soviétique.
Place baroque, très touristique, construite à l'emplacement de l'ancien stade de Domitien, d'où sa forme étroite et allongée : 276 x 54 m. On y admire trois fontaines, dont celle du Bernin, au centre, dite "des quatre fleuves" et surmontée d'un obélisque.
Repère historique
Dans une des demeures de cette place fut tourné le chef-d'œuvre d'Ettore Scola "Une journée particulière" avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni.
Cœur battant d'une des plus anciennes villes d'Asie centrale, étape importante sur la route de la soie, classée en 2010 Carrefour des cultures et site du Patrimoine mondial. On admire la perfection architecturale de ses bâtiments colorés.
Repère historique
En 1417, Oulougbek, le petit-fils de Tamerlan, transforma cette place de marché en un
grand centre culturel, en faisant construire une médersa à son nom, privilégiant l'astronomie et les mathématiques. Deux autres médersas datent du XVIIe siècle.
Bijou d'une ville où c'est la seule "Piazza", les autres étant appelées "Campo". Bordé par des arcades, par la basilique Saint-Marc, le palais des Doges, le campanile, la tour de l'Horloge, ce lieu unique est "le plus élégant salon d'Europe" (Napoléon).
Repère historique
En 828, pour donner un puissant protecteur à la ville, deux marchands allèrent voler la dépouille du second évangéliste en Egypte, où il avait été martyrisé. La basilique fut construite pour abriter les reliques volées du saint, devenu Patron de la cité.