Candidat improbable, il est soutenu par le parti de l'Ordre (Thiers), qui pense pouvoir le manipuler, et ratisse des voix à gauche où il est populaire. Sur son nom et grâce à une campagne efficace, il est élu au premier tour.
Chef du gouvernement, majoritaire à l'Assemblée, il est le favori de l'élection. Mais très impopulaire suite à la répression sanglante de manifestations et victime d'une campagne de calomnies, il est battu au premier tour.
Général, ancien gouverneur de l'Algérie, il est choisi contre son gré pour représenter les légitimistes. Il se retire quatre jours avant l'élection, ce qui favorisa le futur vainqueur.
Célèbre poète romantique, il joue un rôle politique de premier plan depuis la révolution de février. Ministre, il finit par décevoir à droite comme à gauche. Peu connu en province, il réalise un score humiliant qui sonne la fin de sa carrière.
Avocat défenseur des opposants à la monarchie de Juillet, franc-maçon et pionnier du radicalisme, il représente la troisième force politique de l'époque.