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Ce primitif italien situe la scène devant un fond doré rappelant que Dieu est lumière. C'est le début de la séquence (Marie a un mouvement de recul devant l'irruption de l'ange) mais la descente du Saint-Esprit suggère la fin : la fécondation miraculeuse.
Le primitif flamand situe la scène dans un intérieur bourgeois. Intérieur clos, qui symbolise la virginité. Pas d'auréole sur les têtes, pas de colombe. Deux couleurs tranchées pour les personnages. La Bible et le lys à trois brins sont bien là.
Œuvre réalisée par le "Peintre des anges". L'attitude de Marie exprime l'acceptation de la mission qui lui est confiée, et qui va permettre le rachat de l'humanité et l'effacement du péché originel (rappelé, à gauche, par Adam et Eve chassés du Paradis).
Œuvre d'un peintre (qui travailla beaucoup à Arezzo) et mathématicien italien, maître de la géométrie euclidienne. Ce fronton de retable prouve qu'il maîtrisait parfaitement les règles de la perspective (nouvelles à l'époque).
Le peintre connu pour son "Printemps" place en arrière-plan un paysage rappelant l'Eden perdu par la faute que le Christ va racheter. Ici c'est l'ange qui s'agenouille par respect devant l'élue de Dieu. Convergence des mains (annonciation/acceptation).
Une originalité dans le tableau de ce peintre italien (qui passa la fin de sa vie à Amboise) : un jardin planté de pins et cyprès s'ouvre sur un paysage fluvial : rappel du port du salut éternel vers lequel Marie conduit ceux qui se sont égarés.
Ce peintre italien connu surtout par son surnom (qui lui vient du métier de son père) représente un ange Gabriel qui arrive en volant dans la chambre de Marie, alors que jusqu'au XVIe siècle, l'ange était debout ou à genoux.
Ce peintre espagnol d'origine grecque, reconnaissable à l'allongement des visages supprime toute référence à l'espace réel, exaltant le sentiment religieux au moyen de figures flottant dans les airs et surplombées par un groupe d'anges musiciens.
Un clair-obscur typique de ce peintre, qui donne son nom à un mouvement de la peinture baroque. Le doigt de l'ange pointé vers le lit défait pourrait être une remise en cause de la virginité de Marie.
Le maître du baroque flamand suggère un intérieur intime (présence du chat endormi, du nécessaire de couture). L'ange Gabriel désigne d'un doigt le ciel dont il apporte le message. Interrompue dans sa lecture, Marie se relève de son prie-Dieu.
Dans le tableau du peintre classique français, la colombe représentant le Saint-Esprit est entourée d'un cercle d'ombre, ce qui illustre le récit évangélique : "Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre".
Au milieu du XIXe siècle, un peintre anglais cherche à se rapprocher du mysticisme des peintres italiens antérieurs à Raphaël. Il montre la Vierge en chemise de nuit avec les cheveux dénoués, écoutant l'ange qui lui tend une branche de lys.