Bas-relief de marbre. C'est le dos du "Trône Ludovisi" découvert dans les anciens Jardins de Salluste (quartier Ludovisi). Vénus sortant nue des flots s'agrippe aux deux Grâces, revêtues du chiton plissé, qui s'apprêtent à la vêtir.
Maison de Vénus à la coquille (paroi sud de l'atrium), Pompéi
Description
Fresque antique. L'artiste copie une œuvre d'Apelle de Cos. Vénus, couchée dans une vaste coquille, retient dans ses mains une voile gonflée par le vent. Elle est accompagnée de deux Amours, dont l'un chevauche un dauphin.
Chef-d'œuvre de la Renaissance florentine. Vénus a pris les traits de la belle Simonetta Vespucci. Debout sur une coquille, elle est poussée par le souffle de Zéphir, et attendue sur le rivage par une des Heures qui tend un voile pour couvrir sa nudité.
Décor de plat en majolique, oeuvre d'un artiste maniériste florentin. Tous les éléments du mythe (la coquille, les Amours, les dauphins) sont bien là, mais la déesse est ici représentée vêtue, ce qui est étrange et rare.
Vénus est ici solitaire, elle vient de sortir des flots et tord ses cheveux avec élégance. Ses formes généreuses et sa carnation laiteuse sont conformes aux normes de beauté de la Renaissance. Seule la présence de la coquille permet de l'identifier.
Une Naissance de Vénus de style rococo. Les personnages sont multiples : dans les airs, des anges s'amusent entre eux. Dans la mer, des hommes et des femmes nus semblent s'adonner à un jeu courtois de séduction réciproque.
On voit bien au sol une coquille, et la femme représentée seule sort bien des flots puisqu'elle tord sa chevelure encore trempée, mais le mythe est ici manifestement un prétexte pour peindre un beau corps féminin.
Tableau de style néo-classique, commencé en 1808 et achevé 40 ans plus tard. La déesse se coiffe, dans un geste qui justifie l'étirement et le dévoilement de son corps. À ses pieds, des putti admiratifs et turbulents contrastent avec sa placidité.
L'auteur de ce tableau fut élève d'Ingres, dont la forte influence se retrouve ici. Baudelaire louait "le modelé fin et vrai " des portraits de cet artiste, tout en y trouvant souvent "une affèterie prétentieuse et maladroite".
Œuvre de style académique que ses détracteurs disent "pompier", elle obtint un vif succès au Salon de 1863 : Napoléon III l'acheta immédiatement. Vénus, allongée sur les flots dans une pose alanguie est surmontée de cinq putti curieux.
Le mythe vu par un peintre symboliste : Vénus semble prise dans les mailles d'un immense filet et hissée hors des flots par un groupe de petits Amours dont l'un pose une couronne au-dessus de sa tête.
Très grand tableau exemple parfait de ce que fut l'Académisme au XIXe siècle, art officiel qui soumettait les artistes à des sujets conventionnels empruntés à la mythologie ou l'Histoire.
Un nu de facture académique s'insère ici dans un paysage impressionniste : frontière indéterminée entre l'eau et les nuages, touches de peinture fragmentées, usage de tons clairs.
Dans ce tableau de style symboliste, les contours de la coquille suggèrent clairement ce qu'elle a toujours symbolisé depuis l'origine du mythe, à savoir le sexe féminin.