Périodique créé avec l'appui de Richelieu, il donne des informations politiques et diplomatiques concernant le royaume, en les présentant du point de vue du souverain. Son orientation suit celle du gouvernement pendant près de trois siècles.
Collaborateur(s)
Théophraste Renaudot, Charles Maurras, Jacques Bainville
L'Ami du peuple (1789-1792) (2 / 12)
Journal
L'Ami du peuple
Tendance
D'abord appelé "le Publiciste parisien", ce journal, rédigé par un seul homme, exprime les aspirations des sans-culottes à une remise en cause radicale de l'ordre social, en lançant des appels à l'action directe et à l'élimination des modérés.
Collaborateur(s)
Jean-Paul Marat
Le Moniteur universel (1789-1901) (3 / 12)
Journal
Le Moniteur universel
Tendance
D'abord appelé "Gazette nationale", ce journal fut l’organe officiel du gouvernement français. Avec la transcription des débats parlementaires, s'y ajoutent par la suite, critiques littéraires et théâtrales, mais aussi romans-feuilletons.
Ce journal expose les opinions d'un personnage, représentant le peuple, révolté contre les abus et les injustices. Caractérisé par un style outrancier et un vocabulaire trivial, il s'arrête avec la mort de son rédacteur, envoyé à la guillotine.
Collaborateur(s)
Jacques-René Hébert
Le Charivari (1832-1937) (5 / 12)
Journal
Le Charivari
Tendance
Créé sous Louis-Philippe, ce premier quotidien satirique, dont le nom signifie tumulte, manifeste son opposition en publiant de nombreuses caricatures politiques, ce qui lui vaut maintes condamnations.
Collaborateur(s)
Charles Philipon, Gustave Doré, Henri Rochefort, Honoré Daumier
L'Illustration (1843-1944) (6 / 12)
Journal
L'Illustration
Tendance
Cet hebdomadaire doit son nom à la prépondérance de l'image sur le texte. Il privilégie la qualité des informations, en se basant sur un système de correspondants. Au début du XXe siècle, il est reconnu comme le meilleur journal du monde.
Collaborateur(s)
Alphonse Daudet, Camille Flammarion, Henri Bataille, Paul Bourget, Anatole France, Caran d'ache, Alfons Mucha
Le Petit Journal (1863-1944) (7 / 12)
Journal
Le Petit Journal
Tendance
Ce quotidien bon marché, tirant son nom de son format, s'adresse à un lectorat populaire. Il se spécialise rapidement dans les faits divers. A la fin du XIXe siècle, il revendique deux millions de lecteurs.
Collaborateur(s)
Alphonse de Lamartine, Alexandre Dumas, Albert Londres, René Hachette
Le Cri du peuple (1871 puis 1883-1922) (8 / 12)
Journal
Le Cri du peuple
Tendance
Après l'écrasement de la Commune, ce journal qui prône la république sociale, est interdit pendant 12 ans. Il reprend, par la suite, les thèmes de l’extrême gauche et les aspirations du mouvement ouvrier. Un roman de Jean Vautrin reprend son titre.
Collaborateur(s)
Jules Vallès, Caroline Rémy dite Séverine
Le Petit Parisien (1876-1944) (9 / 12)
Journal
Le Petit Parisien
Tendance
Ce quotidien populaire dont le titre contient un gentilé, est d'abord de tendance anticléricale et radicale de gauche, puis bascule à droite pendant l'entre deux-guerres, avant de finir sous la coupe allemande à partir de 1941.
Collaborateur(s)
Albert Londres, Gilbert Cesbron, Pierre Drieu la Rochelle
L'Aurore (1897-1914) (10 / 12)
Journal
L'Aurore
Tendance
Ce quotidien qui prône les idées républicaines et socialistes est surtout connu pour avoir publié sous la direction de Georges Clemenceau, l'article écrit par Émile Zola, "J'accuse", destiné à la défense du capitaine Dreyfus.
Collaborateur(s)
Octave Mirbeau, Pierre Quillard, Georges Clemenceau
Gringoire (1928-1944) (11 / 12)
Journal
Gringoire
Tendance
Cet hebdomadaire dont le titre est le nom d'un personnage de "Notre-Dame de Paris", défend des idées anti-communistes, nationalistes et anglophobes. Il participe à la campagne de dénigrement qui pousse le ministre socialiste Roger Salengro au suicide.
Collaborateur(s)
Henri Béraud, Pierre Drieu la Rochelle, André Tardieu
Je suis partout (1930-1944) (12 / 12)
Journal
Je suis partout
Tendance
Créé après la première guerre, cet hebdomadaire dont le titre évoque une notion d’universalité, défend les idées fascistes, Il est nationaliste, antirépublicain et antisémite. À partir de 1941, il devient le principal journal collaborationniste.
Collaborateur(s)
Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre Drieu la Rochelle