Mois des étrennes. Le duc vêtu de bleu, coiffé d'un bonnet de fourrure, dos au feu, offre à ses amis un repas somptueux. "Approche, approche" dit l'inscription derrière lui. Écuyers tranchants, échanson, pannetier, s'affairent.
Arrière-plan architectural
La tapisserie du fond de la salle semble représenter une ville de Troie imaginaire, et des épisodes de la guerre de Troie.
Scènes de village par une rude journée d'hiver. Dans l'enclos d'une ferme, une bergerie, des ruches, un pigeonnier ; à l'intérieur, des jeunes gens (sans caleçon) se réchauffent devant l'âtre. Plus loin, un paysan monte au village avec son âne.
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Quelques maisons et l'église d'un village perdu dans la montagne enneigée.
Mois des travaux agricoles pour préparer les futures récoltes : labourage avec une charrue tirée par des bœufs, taille de la vigne, préparation des semailles, sur des terres séparées par des chemins se croisant au niveau d'un édicule appelé montjoie.
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Le château de Lusignan, une des demeures préférées du duc de Berry, dans le Poitou. Un dragon ailé, au-dessus d'une tour, évoque la fée Mélusine, ancêtre imaginaire du duc ; elle serait à l'origine de la famille des Lusignan et aurait bâti la forteresse.
Saison des fiançailles : ici, celles du duc Charles d'Orléans, le poète, neveu du roi Charles VI, avec Bonne d'Armagnac, petite-fille du duc de Berry. Les fiancés échangent leurs anneaux devant témoins ; dans le verger, les arbres commencent à fleurir.
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La forteresse de Dourdan et les maisons du bourg, au-dessus de la vallée de l'Orge. Dans cette forteresse qui est sa propriété, le duc abrite ses trésors, ses œuvres d'art, à partir de 1401.
Le 1er de ce mois, c'est la fête de l'amour : on se rend en cortège dans la forêt pour cueillir des rameaux et s'en couronner. Derrière Jean de Bourbon, gendre du duc, (tunique noir-blanc-rouge) des dames portent des robes vertes, la livrée de ce mois.
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Sans doute le Palais de la Cité, à Paris, avec, de g. à dr. le Châtelet, la Conciergerie, la tour de l'Horloge (?)
Mois de la fenaison : deux paysannes, d'une rare élégance, ramassent le foin et en font des meules ; des hommes vêtus d'une courte chemise de toile, pieds et jambes nus, fauchent l'herbe : tous ont sur la tête chapeau ou tissu pour se protéger du soleil.
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Au bord de la Seine, le Palais de la Cité, siège de l'administration royale : de g. à dr., la Salle sur l'eau, les tours Bonbec, d'Argent et César, la tour de l'Horloge, les pignons de la Grande Salle, la tour Montgomery, la Sainte Chapelle.
C'est l'été. Un ruisseau bordé de joncs ; dans une prairie, un couple tond les moutons ; de l'autre côté du ruisseau, des moissonneurs coiffés de chapeaux de paille coupent les blés à la faucille. Bleuets et coquelicots parsèment le champ.
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Dans un cadre de montagnes imaginaires, l'ancien château triangulaire de Poitiers, propriété du duc, auquel on accède par un long pont-levis en bois qui enjambe la rivière Boivre se jetant dans le Clain.
Le duc, sur un cheval blanc, va à la chasse au faucon avec des amis ; le fauconnier, expert du dressage de rapaces, marche en tête. Des gens nus se baignent dans la rivière. plus loin, des paysans chargent des gerbes de blé dans une charrette.
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Le Château d'Etampes, acquis en 1400 par le duc de Berry, qui en fit don, en 1411, à Charles d'Orléans, époux de sa petite-fille Bonne d'Armagnac.
Mois des vendanges : tout le monde s'affaire dans les vignes, y compris une femme enceinte, à gauche. Des mulets et des charrettes attendent les grappes de raisin. Un vendangeur montre ses fesses ; un jeune homme goûte au raisin.
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Le château de Saumur, en Anjou, région déjà vinicole au XIVe siècle. Devant le château, la lice, où se déroulaient les tournois, avec sa barre centrale séparant les couloirs, et son mur de treillage.
Mois des semis. Un paysan, à la triste mine, sème à la volée, un autre, à cheval, herse un champ : pour plus d'efficacité, il a posé une grosse pierre sur sa herse. Les oiseaux ne semblent pas effrayés par l'épouvantail en forme d'archer.
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Le Louvre du roi Charles V (frère du duc de Berry), dont on visite aujourd'hui encore les fondations, sous l'actuel musée.
C'est la glandée : avec son bâton, un paysan fait tomber les glands des chênes ; ses cochons s'en régalent.
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Un château imaginaire dans un paysage de montagne qui évoque sans doute la Savoie, lieu d'origine du peintre Jean Colombe, auquel est attribuée cette miniature (les autres étant l'œuvre des frères Paul, Jean et Herman de Limbourg).
Scène de chasse à courre au sanglier dans la forêt de Vincennes : c'est l'hallali. Les chiens s'acharnent sur la bête sous les yeux du veneur et du sonneur. Le sanglier va être achevé au pieu.
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Au-dessus de la forêt, le château de Vincennes, construit par Charles V pendant la guerre de Cent Ans, dont on admire aujourd'hui encore le donjon, le plus haut d'Europe.
