Caprice en violet et or : le paravent doré (1864) (1 / 12)
Tableau
Caprice en violet et or : le paravent doré
Peintre
James Whistler
Commentaire
Tableau d'un peintre américain, un des premiers artistes à découvrir l'art japonais à Londres et à Paris, et à témoigner par ses œuvres du véritable engouement que cette découverte provoqua, et de l'influence qu'elle eut sur l'art occidental.
Tableau de plaisir, artistique et érotique, où le peintre travestit en geisha une demi-mondaine au regard aguicheur qui n'a rien de japonais, mais dont le corps nu émerge d'un kimono, dans un décor où se voient paravents, pagode, et cerisiers en fleurs.
Portrait d'un écrivain réalisé par un peintre de ses amis, et clairement placé sous le signe du Japon, avec un paravent de couleur or décoré d'un oiseau posé sur la branche d'un cerisier en fleurs, et, au mur, l'estampe représentant un lutteur de sumo.
Faisant le portrait d'un ami, peintre féru d'art japonais et qui s'en est inspiré, l'auteur du tableau place dans le décor une immense toile de ce style oriental qui a révolutionné le concept de perspective et la perception de la couleur en Occident.
Tableau d'un peintre belge représentant une femme sophistiquée, dans un élégant kimono bleu, tenant un éventail dans une main, et se regardant assez distraitement dans un miroir. Tout, y compris les objets qui l'entourent, évoquent le Japon.
La Japonaise. Madame Monet en costume japonais (1876) (6 / 12)
Tableau
La Japonaise. Madame Monet en costume japonais
Peintre
Claude Monet
Commentaire
Le maître de l'impressionnisme, riche de 231 estampes japonaises, représente ici, sur fond d'éventails, Camille Doncieux, sa première femme, vêtue d'un kimono rouge, sur lequel un samouraï au regard terrible s'apprête à dégainer un énorme sabre.
Une Japonaise ou Le langage de l'éventail (1882) (7 / 12)
Tableau
Une japonaise ou La Langage de l'éventail
Peintre
Jules Lefebvre
Commentaire
Tableau dont le titre rappelle que l'éventail japonais n'est pas un simple ventilateur, mais un outil de séduction avec lequel on peut dire, en lui donnant tel ou tel mouvement ou position : "oui" "non" "je vous aime" "oubliez-moi" "on nous regarde".
À gauche : tableau du Japonais Utagawa Hiroshige : Pruneraie à Kameido (1857 ; n° 30 de la série "Cent vues d'Edo"). À droite : Tableau d'un peintre néerlandais, qui se constitua une collection de plus de 400 estampes japonaises.
Tableau d'un peintre néerlandais (à dr.), quasiment copié sur celui, (à g.) du peintre japonais Utagawa Hiroshige (1858), "Le Pont Ohashi et Atake sous une averse soudaine", numéro 52 de la série "Cent vues d'Edo".
Fascinée après sa visite d'une exposition d'estampes japonaises, cette artiste modifie sa technique : fluidité de la ligne, couleurs posées en à-plats, simplification des volumes, attitudes gracieuses des femmes et enfants dans des scènes du quotidien.
Promenade des nourrices, frise des fiacres (1897) (11 / 12)
Tableau
Promenade des nourrices, frise des fiacres
Peintre
Pierre Bonnard
Commentaire
Paravent constitué de quatre panneaux lithographiés, œuvre de l'artiste qui fut surnommé "le nabi japonard", tête de file de ces peintres séduits par le refus de la perspective, et l'emploi de couleurs pures, sans dégradés, sans relief ni modelé.
Portrait d'une actrice mythique, surnommée "La Divine", "L'Impératrice du théâtre", par un peintre de tendance Art nouveau : le kimono coloré, la fleur dans les cheveux, les motifs de la toile recouvrant le canapé, sont nettement d'inspiration japonaise.