Les Jeunes Filles en bikini (IIIe siècle) (1 / 13)
Œuvre
Les Jeunes Filles en bikini
Description
Dans une tenue d'une étonnante modernité, des Jeunes filles participent déjà, au IIIe siècle, à des compétitions sportives (jeu de balle, haltères, course, lancer de disque). Les gagnantes reçoivent la couronne de roses et la palme de la victoire.
Lieu d'exposition
Villa romaine du Casale (Piazza Armerina ; Sicile)
Peinture absolument irréaliste de chevaux au galop : les quatre fers en l'air, comme en apesanteur, ces créatures qui glissent au-dessus du sol comme des fantômes sont un peu inquiétantes. Sous un ciel bas et lourd, elles semblent fuir un cataclysme.
Scène d'un combat sportif dont les acteurs dégagent une impression de force et de puissance ; les muscles se dessinent sous la peau, on voit même affleurer les veines sur une jambe. Ils tournent le dos aux spectateurs, semblent ailleurs.
Scène sur l'eau : la similitude des tenues vestimentaires, les casques sur les têtes, l'impression d'effort dans le mouvement, montrent qu'il ne s'agit pas d'une simple et paisible promenade, mais bien d'un entraînement ou d'une compétition sportive.
Scène de "gouren", sport pratiqué dans les pays celtiques. Devant de nombreux spectateurs et le gendarme qui assure le service d'ordre, un lutteur essaie le " kliked", le crochement de jambe qui doit faire tomber l'adversaire sur les deux omoplates.
Le peintre propose un gros plan sur la croupe d'un cheval, dont la tête semble toute petite, aspirée vers l'avant, ce qui crée une impression d'élan et de vitesse. Les cavaliers sont debout sur les étriers et ont le dos courbé pour mieux fendre l'air.
Des joueurs de rugby représentés devant une grande roue, la tour Eiffel, un biplan, une affiche publicitaire : la ville, un éloge de l'esprit de vitalité de l'époque, une vision combative de la vie moderne, une invitation au dépassement de soi.
Tableau futuriste où un homme roule à vélo dans une rue dont les pavés sont énormes. La décomposition du mouvement des jambes de l'homme et des éléments de sa machine fait percevoir leur vitesse et les vibrations qu'ils subissent.
Le peintre futuriste s'efforce de donner une image du mouvement et de la vitesse à travers un tourbillon de couleurs. Au centre du tableau, l'homme courbé sur sa machine, le dos arrondi, en position aérodynamique, crée dans l'air des remous colorés.
Cinq hommes sur une piste d'athlétisme : leurs pas sont guidés par les lignes blanches tracées au sol, qui structurent le tableau, en même temps que les rayures très colorées des maillots et les rayures grises des gradins.
Quatre hommes sans visage alignés sur un terrain de sport : un assemblage de couleurs vives, gaies et joyeuses. Mais ces attitudes figées et ces visages masqués sont un peu inquiétants : ne serait-ce pas des robots plutôt que des êtres humains ?
Autoportrait de l'artiste qui, devant le miroir de sa salle de bains, lève le poing comme s'il voulait engager le combat contre son propre reflet. Avec son corps chétif et ses gestes approximatifs, il est loin de ressembler à un vrai champion.
Image du sport le plus populaire. Les deux joueurs, un noir et un blanc, dégagent une impression de puissance : l'un, debout, contrôle le ballon du genou, l'autre, à terre, essaie de le stopper d'un "tacle" qui risque d'être sanctionné par l'arbitre.