Pour cette citadelle édifiée sur une colline enserrée dans un méandre du Doubs, Vauban s'est adapté au terrain avec génie. Il a également aménagé le fort Griffon et des tours bastionnées au cœur de la ville.
Vauban a dû échelonner verticalement les remparts pour protéger cette enceinte urbaine des Alpes, qui est entourée par d'autres sites classés comme la redoute des Salettes, le fort des Trois-Têtes et le fort Dauphin.
En 1694, la construction de cette tour hexagonale n'était pas encore achevée lorsque ses canons servirent, en présence de Vauban, à repousser la flotte anglo-hollandaise qui s'approchait de Brest.
Cette ville neuve ceinte par une forteresse hexagonale a été bâtie sur un plateau, à l'emplacement d'une ville médiévale rasée, notamment pour faire face à la ville fortifiée de Luxembourg.
Cette place forte, bâtie ex nihilo à 1050m d'altitude pour prévenir les invasions venues d'Italie, était destinée à accueillir 2000 habitants et autant de soldats, mais le site n'a pas connu le développement escompté.
Le nom de cette place forte, dont la citadelle et la ville neuve sont très bien conservées, fait référence à Louis XIV. Elle a été édifiée ex nihilo à 1600 m d'altitude pour verrouiller le passage des Pyrénées.
Cette enceinte côtière en demi-cercle, bordée d'une citadelle carrée, devait pouvoir accueillir l'ensemble de la population de l'île de Ré en cas d'invasion.
En croisant leurs feux, les deux tours d'observation situées sur la pointe de la Hougue et sur l'île voisine de Tatihou protégeaient ce port du Cotentin. Vauban voulut y créer un port militaire, mais c'est Cherbourg qui fut choisi.
Vauban a renforcé les défenses de cette enceinte urbaine de la vallée de la Têt, dominée par le fort Libéria. Il fortifia même une grotte, la Cova Bastera.