Ingénieur en Turquie en 1914, il est arrêté puis rapatrié suite à une maladie. En 14 mois, il devint "l'As des As" britannique avec 61 victoires. Il meurt près de Béthune probablement en sautant de son avion en feu suite à des tirs venus des tranchées.
"L'As des As" italien avec 34 victoires homologuées. Il avait pour emblème un « cavallino rampante », un cheval noir cabré, qui plus tard devint en son hommage l'emblème du constructeur automobile Ferrari. Mort en combat aérien.
"L'As des as" russe. Au début de la guerre, pour pallier la faiblesse de son appareil, il réussit à abattre un avion avec un grappin. Prenant le parti des Russes blancs lors de la guerre civile, il se tue lors d'un accident (probablement un suicide).
"L'As des As" austro-hongrois avec 35 victoires homologuées. Il portait un monocle qui lui corrigeait un oeil défaillant. Il est devenu un personnage de BD en Italie, notamment dans un épisode de "Corto Maltese". Mort dans un accident aérien.
"L'Aigle de Lille" fut le premier as allemand et devint immensément populaire dans son pays. Il laissa son nom à une figure acrobatique et son prénom à la plus haute décoration allemande. Tué en combat aérien près de la commune... d'Avion (62).
Célèbre pilote automobile (il participa notamment aux 500 miles d'Indianapolis), il s'engage dans l'armée en 1917 et en 6 mois devient "l'As des As" américain avec 26 victoires homologuées. Après-guerre, il fut un temps scénariste de BD.
As allemand aux 40 victoires homologuées, c'est le premier théoricien du combat aérien : ses "8 règles" sont encore valables aujourd'hui. Il fut le maître du "Baron rouge". Il périt lors d'une collision avec un avion ami lors d'un combat près d'Arras.
Troisième as français avec 43 victoires homologuées, en 1927 il fut le protagoniste d'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation : la disparition de "L'Oiseau blanc" lors d'une tentative de vol Paris-New York, deux semaines avant Lindbergh.
Avec 80 victoires homologuées, cet aristocrate prussien est "L'As des As" de la Première Guerre mondiale. Véritable légende, il fut surnommé "Le Baron Rouge" d'après la couleur de ses avions. Il meurt en combat aérien près d'Amiens.
"L'As des As" belge détruisit 35 ballons d'observation, mission très dangereuse car ils étaient fortement défendus. Il perdit d'ailleurs une jambe suite à son ultime victoire. Il avait coutume d'aller faire des acrobaties au-dessus de Bruxelles occupée.
Avant d'être un des plus sinistres dirigeants du Troisième Reich et un criminel de guerre condamné à Nuremberg, il fut un redoutable combattant avec 22 victoires homologuées. Il commanda l'escadrille du "Baron Rouge" après sa disparition.
Cet as canadien, aux 10 victoires homologuées, fut considéré pendant longtemps comme celui qui mit fin à la carrière du "Baron Rouge". Mais des recherches balistiques récentes ont démontré que celui-ci fut en fait victime d'un tir venu des tranchées.
Ce Vosgien fut "l'As des As" allié avec 75 victoires homologuées, mais on estime qu'il aurait abattu jusqu'à 152 appareils ennemis. Reconverti dans la politique, ses amitiés pétainistes et un caractère peu sympathique lui valurent un certain oubli.
Ce descendant des rois de France fut réformé en 1914 mais réussit à s'engager dans l'aviation. As de "l'escadrille des Cigognes", il devint un héros national jusqu'à sa mort près d'Ypres en Belgique. On ne retrouva ni son corps ni son avion.
Second as allemand avec 62 victoires, il devint populaire après-guerre avec un spectacle de voltige et tint son propre rôle au cinéma. Devenu nazi, il occupe un haut poste dans la Luftwaffe. Médiocre dirigeant, il est écarté et finit par se suicider.
