Autre(s) nom(s) | Binaire |
Description | Essentiel en langage informatique où l'ordinateur ne comprend que l'alternative "allumé ou éteint". N'utilise que les chiffres 0 et 1. |
Historique | Déjà connu en Chine sous la dynastie Zhou au premier millénaire avant notre ère, comme le montre les manuels Yi Jing. Introduit en France par Thomas Harriot. |
Ecriture de soixante | 111100 |
Numéro de la Base | 2 |
Autre(s) nom(s) | Ternaire ou trinaire |
Description | En électronique permet de considérer les trois états : négatif, neutre, positif. Un système monétaire utilisant cette base serait le plus économique en pièces à échanger. |
Historique | Décrit l'ensemble triadique de Cantor, non dénombrable, parfait et de mesure nulle : constitue les nombres entre 0 et 1 dont les chiffres sont 0 ou 2. |
Ecriture de soixante | 2020 |
Numéro de la Base | 3 |
Autre(s) nom(s) | Quaternaire |
Description | Peut s'obtenir à partir de la base deux en regroupant les chiffres deux par deux en partant de la droite. |
Historique | Système utilisé par les Shadocks. |
Ecriture de soixante | 330 |
Numéro de la Base | 4 |
Autre(s) nom(s) | Quinaire |
Description | La numération en chiffres romains utilise une sous-numération de cette base comme le montrent les symboles V, L, D. |
Historique | Utilisé dans les anciennes cultures puisque l'homme a cinq doigts par main et encore chez certains peuples. En wolof on compte cinq-un, cinq-deux etc. |
Ecriture de soixante | 220 |
Numéro de la Base | 5 |
Autre(s) nom(s) | Sénaire |
Description | Correspond au nombre de doigts d'une main auquel on ajoute le poing fermé. Tous les nombres de cette base se terminant par 2 et 3 sont respectivement divisibles par 2 et 3. |
Historique | La langue ndom de Papouasie-Nouvelle-Guinée utilise un tel système. |
Ecriture de soixante | 140 |
Numéro de la Base | 6 |
Autre(s) nom(s) | Octal |
Description | Peut s'obtenir à partir de la base 2 en regroupant trois par trois les chiffres à partir de la droite. |
Historique | Utilisée au début de l'informatique car nécessitant moins de chiffres pour chaque nombre que la base deux, elle sera abandonnée au profit de l'hexadécimal. Aurait été initiée par Charles XII de Suède. |
Ecriture de soixante | 74 |
Numéro de la Base | 8 |
Autre(s) nom(s) | Décimal |
Description | Vient du fait que les humains ont dix doigts. |
Historique | Adopté de plus en plus universellement dans la vie courante. |
Ecriture de soixante | 60 |
Numéro de la Base | 10 |
Autre(s) nom(s) | Duodécimal |
Description | Nécessite l'utilisation de deux symboles en plus des dix chiffres usuels. Comme cette base correspond à un nombre abondant le nombre de fractions ayant un nombre fini de chiffres est plus grand qu'en base dix. |
Historique | Encore utilisé pour les durées, telles les mois ou les heures, on la rencontre dans l'alimentation pour dénombrer des œufs ou dans des termes comme "grosse". |
Ecriture de soixante | 50 |
Numéro de la Base | 12 |
Autre(s) nom(s) | Hexadécimal |
Description | Peut s'obtenir à partir de la base 2 en regroupant les chiffres par quatre à partir de la droite. Aujourd'hui utilisé en informatique bien que nécessitant plus de symboles que la base 8. |
Historique | Proche du bibi-binaire ou bibi inventé par le chanteur Bobby Lapointe. Les six symboles supplémentaires pour représenter les nombres inférieurs à la base sont aujourd'hui A, B, C, D, E, F. |
Ecriture de soixante | 3C |
Numéro de la Base | 16 |
Autre(s) nom(s) | Vigésimal ou vicésimal |
Description | Nécessite dix symboles supplémentaires que la base dix pour écrire les nombres. |
Historique | La numération maya est fondée sur cette base. Sous l'influence de la culture pré-indo-européenne, des traces de son utilisation subsistent en français comme dans une autre appellation de huitante ou dans le nom d'un hôpital parisien. |
Ecriture de soixante | 30 |
Numéro de la Base | 20 |
Autre(s) nom(s) | Sexagésimal |
Description | Subsiste dans les divisions horaires. Comme sa base est un nombre abondant elle a des représentations simples de nombreuses fractions mais l'énorme inconvénient d'utiliser trop de chiffres. |
Historique | Déjà utilisée chez les Sumériens, on la retrouve dans les tablettes babyloniennes Plimpton322 (contenant les triplets pythagoriciens) et YBC 7289 (méthode de calcul de la racine de 2). Encore employée par Fibonacci mais moins fréquente de nos jours. |
Ecriture de soixante | 10 |
Numéro de la Base | 60 |