Invité par ses amis de Margonne, un grand romancier fit de nombreux séjours dans ce château. Travaillant quinze heures par jour, il y écrivit une dizaine de romans, en particulier celui que lui inspira la vallée de l'Indre qu'il apercevait de sa chambre.
Ce précurseur du romantisme français repose là où il l'avait souhaité, face au grand large, à quelques encablures de sa ville natale, à un endroit que l'on atteint à pied à marée basse.
L'écrivain n'a jamais habité ce lieu, situé en plein cœur des Alpilles, mais il y venait souvent pour trouver l'inspiration, et il en fait mention dans le titre de l'œuvre qui rassemble les histoires les plus populaires de notre littérature.
C'est la demeure que se fit construire un célèbre romancier en 1844 et qui porte le
nom d'un de ses illustres personnages. Abandonnée, elle faillit disparaître dans les années 1960, et fut sauvée grâce à une initiative d'Alain Decaux.
Proscrit par Napoléon III, le poète en exil acquiert en 1856 cette maison, la meuble et la décore à son idée. Il aime écrire, debout, dans le belvédère du troisième étage d'où, par temps clair, il peut apercevoir les côtes de France.
Le rocher qu'on nomme l'Aiguille inspira à un romancier une des aventures de son célèbre héros gentleman cambrioleur. Flaubert, Maupassant étaient aussi des familiers de ce site normand très fréquenté.
Un philosophe des Lumières est né ici en 1689, il a passé là toute sa vie et écrit tous ses ouvrages, une satire de la société française vue par des Persans, un livre de philosophie politique où il expose le principe de "séparation des pouvoirs".
En pleine campagne chinonnaise, c'est la maison d'enfance de l'écrivain humaniste, qui s'y réfère souvent dans son œuvre : il en fait la maison natale de son héros-géant, et le centre des opérations de la guerre picrocholine.
Le futur "Prince des poètes et Poète des princes" est né en 1524 dans ce manoir et il y a passé son enfance. Ce pays vendômois inspirera toute son œuvre. La fontaine Bellerie et la forêt de Gastine sont toutes proches de la demeure.
Au XVIIe siècle, une épistolière fit trois longs séjours chez sa fille et son gendre, dans ce château du midi de la France. Quand elle était à Paris, elle envoyait à sa fille des lettres pleines de tendresse et d'esprit, d'une écriture raffinée.
Ce manoir a appartenu à un poète majeur du XIXe siècle. "Épris de son aspect mélancolique et grave", il aimait se retirer dans une petite pièce au sommet de la tourelle centrale pour écrire et méditer.
Au pied des remparts de ce château normand repose l'écrivain-dandy qu'on surnomma "le Connétable des Lettres" et qui contribua à animer la vie littéraire française dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il naquit dans ce village en 1808.