La maison natale de ce poète de la Pléiade est aujourd'hui en ruines. A Rome, où il se sentait exilé, son cœur s'émouvait au souvenir de sa petite patrie, et il évoquait avec nostalgie dans ses sonnets le cher pays imprégné de "douceur angevine".
Le romancier, catholique et antidreyfusard, qui habita cette maison de 1896 à 1925, est un peu oublié aujourd'hui ; ses romans (le Disciple ; Le Démon de midi) révèlent un talent de psychologue appliqué aux problèmes sociaux et politiques de son temps.
L'écrivain breton acquit ce domaine en 1807 ; il aménagea son bureau et sa bibliothèque dans la tour Velléda (c'est le nom de l'héroïne d'un de ses romans) et c'est là qu'il rédigea son œuvre monumentale, une histoire de sa vie et de son siècle.
Ce grand romantique était très attaché à cette demeure située non loin de Milly, son village natal, et où il résida de 1820 à 1869. Il repose dans le caveau familial, le long du mur du parc de ce château.
Lorsqu'il prend le commandement de la canonnière Le Javelot, ancrée sur la Bidassoa, le romancier, dont les voyages ont nourri les œuvres, achète cette villa, d'où il peut aisément surveiller l'estuaire. La région lui fournira la matière d'un roman.
L'auteur vécut, de 1924 à 1939, dans ce château (par ailleurs utilisé par Claude Barma pour le tournage de Belphégor). Sa pièce, dont Debussy a tiré un opéra célèbre, est un sommet du symbolisme. La vie des abeilles, des fourmis, l'a beaucoup intéressé.
Un grand historien séjourna souvent dans ce château appartenant à son gendre ; on visite son cabinet de travail aménagé dans la tour. Ces murailles médiévales l'inspirèrent peut-être pour la création de son œuvre gigantesque publiée en 1869.
La maison de l'Oncle Antoine, qui éleva cet orphelin de mère, n'existe plus ; mais c'est cette région du Valois, avec ses forêts et ses lacs, qui lui laissa un souvenir ineffaçable et qu'il évoque dans la plus connue de ses nouvelles, "Sylvie".
Le poète, auteur de sonnets en langue toscane, séjourna 15 ans près de la source mystérieuse de cette rivière vauclusienne. Avec sa bien-aimée Laure, il venait écouter"la voix enrouée des eaux". Il le dit :"J'ai fait ici ma Rome, mon Athènes, ma patrie".
Marcel passa souvent ses vacances chez sa tante paternelle. La saveur de la petite madeleine trempée dans du thé, qu'on lui offrait rituellement, réveilla plus tard chez lui le souvenir de son enfance, et cette expérience inspira toute son œuvre.
C'est la maison natale de l'écrivain. En voulant soumettre la Bible à un examen critique comme tout autre document historique, cet auteur d'ouvrages consacrés aux religions déclencha des débats passionnés et la colère de l'Eglise catholique.
Récemment élu à l'Académie française, cet auteur dramatique se fit construire une belle villa au pays basque. Gérard Depardieu a offert au musée le César reçu en 1991 pour son interprétation du rôle-titre de la plus célèbre pièce de cet écrivain.
Ce poète vécut dans cette maison de 13 à 21 ans, Ce fut une période de révolte contre les interdits familiaux et les carcans sociaux, de dégoût pour la ville où il vivait, et de rêves d'autres horizons ; il multiplia d'ailleurs les fugues.
Ce café germanopratin connaît son âge d'or à la Libération, quand la figure de proue de l'existentialisme et sa compagne ("le Castor") y passent 15 heures par jour, et que Juliette Gréco et Boris Vian y incarnent toute une jeunesse ivre de liberté.
Après le décès de sa mère, le jeune Henri est élevé par son grand-père. L'appartement de ce médecin est pour le futur romancier un lieu de formation intellectuelle, un "laboratoire d'observation de la bonne société grenobloise".
Une lettre de cachet est lancée contre ce philosophe des Lumières accusé d'attaquer le gouvernement et la religion. Il se réfugie dans le château champenois de sa maîtresse,
Emilie du Châtelet. Loin de Paris, il poursuivra son combat.