Un écrivain marseillais devenu cinéaste acheta cette bastide sans l'avoir vue, pour en faire une cité du cinéma ; quand il s'y rendit, il fut très étonné de reconnaître "le château de sa mère", lieu important du second tome de ses Souvenirs d'enfance.
Un prolifique écrivain belge francophone, connu surtout pour ses "Maigret", loua pendant deux ans (1940-1942) une partie de ce somptueux château Renaissance, où il écrivit La Veuve Couderc et son autobiographie Pedigree.
Ce château, offert par le comte Rostopchine en exil à sa fille et à son gendre nouvellement mariés, inspira plus tard le château de Fleurville, où se déroulent les aventures des petites filles modèles Madeleine et Camille, et de la malheureuse Sophie.
Grande maison normande à colombages, dans la ville même où l'écrivain qui l'habita a situé quelques-unes des aventures de son héros, un célèbre gentleman cambrioleur.
C'est dans ce manoir du Val de Loire, où il vécut une dizaine d'années, que l'auteur de Vipère au poing, devenu président du prix Goncourt, réunissait le célèbre jury littéraire.
En Gascogne, au milieu des vignobles et des pins, cette maison de famille fut une sorte de "résidence secondaire principale", havre de paix et source d'inspiration pour un romancier déchiré entre sa foi profonde et les exigences de sa sensualité.
Maison achetée en 1947, avec son ami Jean Marais, dans la Vallée de l'Essonne, par un artiste poète, dramaturge, dessinateur, cinéaste, qui y a vécu jusqu'à sa mort en 1963, et y a écrit une partie importante de son œuvre.
Quelques scènes des "Enfants du Paradis" ou de "Quai des brumes" remontent à la mémoire du visiteur de cette maison proche de La Hague où un poète, scénariste, dialoguiste, passa les sept dernières années de sa vie.
Cette maison a été achetée en 1929 grâce au succès de son premier roman, Colline, par un écrivain provençal qui s'y consacra à l'écriture jusqu'à sa mort en 1970.
Un "charmant petit monstre" (Mauriac), rendu célèbre par son premier roman écrit à 18 ans, achète un beau matin cette grande maison avec les huit millions de francs gagnés la nuit précédente au casino de Deauville tout proche.
Demeure préférée, à la fin de sa vie, du "prince des poètes et poète des princes", qui a sa tombe dans l'église de cette communauté religieuse dont il était le prieur (dignité conférée par le roi, même à un laïc, qui en perçoit les importants bénéfices).