Cathédrale dominant la plaine de Beauce, et chère au cœur de Charles Péguy. C'est dans cette ville que fut sacré Henri IV. Chaque année, à la Pentecôte, des milliers de pèlerins le rejoignent depuis Notre-Dame de Paris.
Dans ce village du Rouergue, étape majeure de la via Podiensis vers Saint-Jacques-de-Compostelle, on vient prier une vierge et martyre du IVe siècle, pour la libération des prisonniers et otages retenus injustement captifs et martyrisés.
Deuxième plus grand lieu de pèlerinage de France. On y vénère Thérèse Martin, religieuse carmélite canonisée en 1920, ainsi que ses parents, Louis et Zélie, canonisés en 2015.
Haut lieu de spiritualité mariale, depuis qu'en 1858 la Vierge apparut 18 fois à Bernadette Soubirous, à qui elle déclara être "l'Immaculée Conception". Le sanctuaire accueille chaque année 6 millions de pèlerins, venus du monde entier.
Jusqu'à la Révolution, les "michelets" affluaient ici de toute l'Europe pour prier l'archange qui chasse les démons et protège du mal. Une association s'efforce aujourd'hui de faire revivre ce pèlerinage.
Dans la montagne vosgienne, une fille d'un duc d'Alsace fonda au VIIe siècle un monastère pour accueillir pauvres et infirmes. À sa mort, son corps y fut déposé dans un sarcophage.
Très ancienne ville de pèlerinages, qui fut le "Lourdes du Moyen Âge". Le culte marial s'y développe depuis le IXe siècle, à la suite d'apparitions de la Vierge et de guérisons miraculeuses. C'est un point de départ vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Sanctuaire construit à 1800 mètres d'altitude, au lieu même où, en 1846, deux enfants bergers disent avoir rencontré une "belle dame", en pleurs, toute de lumière, qui leur confie un message de conversion "pour tout son peuple".
Au XVIIe siècle, dans cette ville de Bourgogne, Jésus apparaît à Marguerite-Marie Alacoque. C'est le point de départ de la spiritualité du Sacré-Cœur, qui se répand dans le monde entier.
Village en bordure d'une haute falaise : on y honore le saint local qui lui a donné son nom, mais surtout la madone miraculeuse, statue de bois noircie par le temps, qui domine l'autel de la chapelle construite au sommet du grand escalier.
Haut lieu spirituel où l'on vénère la grand-mère du Christ, qui apparut à Yvon Nicolazic en 1625. Un "Grand Pardon", forme bretonne du pèlerinage, est célébré chaque 26 juillet. Le pape Jean-Paul II vint y prier en 1996.
Marie-Salomé, Marie-Jacobé et Marie-Madeleine ; puis leur servante, sainte Sara la noire
Particularités
L'église-forteresse de cette petite ville de la côte camarguaise abriterait les reliques des "trois Maries" qui selon la légende y débarquèrent un jour. C'est là que se déroule chaque année, les 24 et 25 mai, le pittoresque pèlerinage des gitans.
Le saint qui partagea un jour son manteau avec un malheureux transi de froid, a son tombeau dans la ville dont il fut évêque et qui fut, avec Jérusalem et Rome, l'un des plus importants pèlerinages. Point de départ de la via Turonensis vers Compostelle.
Pèlerinage qui relie les villes des sept saints légendaires, moines venus du pays de Galles et de la Cornouailles aux Ve et VIe siècles, et qui apportèrent le christianisme en Armorique.
Grand centre de pèlerinage magdalénien. En Bourgogne, au sommet de la "colline inspirée", l'abbatiale romane conserve les reliques de Marie de Magdala. Bernard de Clairvaux y prêcha la deuxième croisade. Point de départ vers Compostelle.