Deux fois gouverneur militaire de Paris, il est gravement blessé à la tête alors qu'il visite une tranchée en mars 1915 et devient aveugle. Il fut l'un des rares généraux à être invités à la signature du traité de Versailles.
Après une longue carrière coloniale, il prend sa retraite en avril 1914, mais est rappelé pour devenir gouverneur militaire de Paris. Il fait alors appel aux taxis de Paris pour amener les soldats sur le front puis il devient ministre de la Guerre.
Au printemps 1918, il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest et fait partie des signataires alliés de l'armistice de 1918 conclu dans la clairière de Rethondes. La même année, il entre à l'Académie française.
En novembre 1917, il est nommé commandant en chef des forces françaises envoyées en Italie pour tenir le front italien après le désastre de Caporetto. Revenu en France, en mai 1918, il joue un rôle important dans la deuxième bataille de la Marne.
Nommé commandant en chef des armées françaises en 1914, il applique la tactique de "l'offensive à outrance" coûteuse en vies humaines. Victorieux à la bataille de la Marne, ses offensives échouent par la suite. Relevé de son commandement fin 1916.
Après une brillante carrière coloniale marquée par sa nomination de résident général du Maroc, il est ministre de la Guerre fin 1916, mais est rapidement désavoué et repart au Maroc.
Présenté comme le vainqueur de Verdun, il est nommé commandant en chef des armées françaises à partir de mai 1917 et s'attache à rendre la vie du poilu moins dure. Il sera jugé pour haute trahison pour son rôle dans la Seconde Guerre mondiale.
Commandant de la 1re Armée française qui débarque en Provence en 1944, et qui participe aux campagnes d'Alsace et d'Allemagne, il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin, le 8 mai 1945.
Général de brigade, commandant de la 1re brigade française libre lors de la bataille de Bir Hakeim (1942) qui bloque les armées italienne et allemande. Deux fois ministre de la Défense nationale et des forces armées lors de la IVe République.
Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947) (12 / 12)
Maréchal
Philippe Leclerc de Hauteclocque
Particularités
Général de division, commandant de la 2e D.B., qui libère Paris avec l'aide des FFI, puis Strasbourg en novembre 1944. En septembre 1945, il signe, au nom de la France, les actes de capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri.