Cet ancien résistant et gaulliste fut ministre de l'Éducation nationale pendant 5 ans puis ministre de l’Intérieur au moment des événements de Mai 68.
Années du mandat
1967-1968
Raymond Marcellin (1914-2004) (2 / 16)
Ministre
Raymond Marcellin
Particularités
Il est l'incarnation du retour à l'ordre après les événements de Mai 1968. De Gaulle, salua son arrivée par la phrase "Enfin Fouché, le vrai", en référence au très autoritaire ministre de la police de Napoléon Bonaparte.
Organisateur de la victoire de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection présidentielle de 1974, il fut aussi ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale dans les deux derniers gouvernements Pierre Messmer.
Le maire de Carnac fut ministre du Logement puis de l'Agriculture et membre du gouvernement de 1972 à 1981. Son action est notamment marquée par l'affaire Boulin, puis l'arrestation de Jacques Mesrine.
L'emblématique maire socialiste de Marseille, candidat à l'élection présidentielle de 1969, a donné son nom à deux lois importantes : la loi-cadre de 1956 ouvrant la décolonisation en Afrique et celle de 1982 sur la décentralisation.
Ce souverainiste fut nommé deux fois à l'Intérieur dans le gouvernement Chirac puis dans le gouvernement Balladur. Très à droite, prônant une alliance avec le FN, homme de réseaux, il créa le RPF qui arriva deuxième aux élections européennes de 1999.
D'abord socialiste, il créa le Mouvement des Citoyens (parti souverainiste) et obtint 5,33 % des voix à la présidentielle de 2002. On lui doit la fameuse phrase : "Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne."
Nommé deux fois à l'Intérieur sous les gouvernements Raffarin et Villepin, le maire de Neuilly-sur-Seine fut remarqué et parfois raillé pour son énergie et ses petites phrases comme : "Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité".
C'est la seule femme à avoir exercé cette fonction. Elle a également été ministre de la Défense, Garde des Sceaux, et ministre des Affaires étrangères.
Le maire socialiste d'Évry va heurter son camp par sa fermeté au point d'être surnommé "le Sarkozy de gauche". Il sera nommé Premier ministre dans la foulée. Plus tard, il sera qualifié d'opportuniste pour son soutien au parti d'Emmanuel Macron.
Le maire socialiste de Cherbourg-Octeville doit gérer la vague de terrorisme islamiste. Il devient ensuite Premier ministre pour les derniers mois du quinquennat de François Hollande.
Cet ancien membre du PS devient porte-parole d'Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2017. Il dut ensuite gérer la crise des Gilets jaunes où il sera critiqué, notamment par le Parlement européen pour "usage disproportionné de la force".
Cet ancien membre de l'UMP, pourtant accusé d'agressions sexuelles et d'abus de faiblesse, est maintenu à l'Intérieur lors de la réélection d'Emmanuel Macron en 2022. On lui reproche parfois d'être trop proche des idées de l'extrême droite.
Cet ancien soutien de Philippe de Villiers a été député vendéen de 1994 à 1997, puis président du conseil général de la Vendée. Classé proche de l'extrême droite, sa nomination n'est pas appréciée par tous ses collègues du gouvernement Barnier.