Essentiellement sculpteur, célèbre pour ses sculptures animalières, il fut aussi peintre paysagiste, fréquenta Barbizon et ses peintres dès 1840. Dans ses tableaux de la forêt de Fontainebleau, il ne pouvait s'empêcher de placer des lions et des tigres.
Ce célèbre fondateur de l'école de Barbizon. Il a exercé ses talents de paysagiste à Ville d'Avray, où ses parents possèdent une maison, à Mortefontaine, mais vient régulièrement à Barbizon, de 1822 jusqu'à ses dernières années.
Peintre paysagiste, ami de Corot rencontré lors de son voyage en Italie, il est le découvreur du village de Barbizon en 1822, et le précurseur de l'école. En 1827, il loue une maison au père Ganne, le cabaretier qui deviendra l'aubergiste des artistes.
Ce peintre, connu pour ses tableaux orientalistes, peints après un voyage en Grèce et Turquie (1827), se fixa à Chailly (1842) puis à Fontainebleau (1850) où il partagea son amour des paysages avec Corot, et de la chasse avec Diaz.
Artiste d'origine espagnole, il vint chaque année depuis 1835 à Barbizon, et finit par y acheter une maison. Il ornait volontiers ses paysages de nymphes endormies ou se baignant. Il reçut Monet, Renoir, Sisley, qui l'admiraient et prendront la relève.
Pensionnaire fidèle de l'auberge Ganne à partir de 1840, il travaillait souvent dans les fermes des environs de Barbizon, se spécialisant dans la peinture des animaux. Boudin et Monet admiraient sa manière de peindre par "touches séparées".
Très influencé par les paysagistes anglais (Constable) et hollandais (Ruysdael), il travailla avec Rousseau à l'Isle-Adam, dans les Landes et les Pyrénées. Indigné par les échecs de son ami, Théodore Rousseau, il se retira souvent avec lui à Barbizon.
Cofondateur avec Corot de l'école de Barbizon qui fait charnière entre romantisme et impressionnisme. Il découvre le village en 1829, y loue une maison en 1847. Le Salon de Paris refusant chaque fois ses envois, il décide en 1841 de ne plus se présenter.
Fuyant l'épidémie de choléra qui frappe Paris, il arrive à Barbizon avec Millet en 1849. Il se spécialise dans la peinture animalière, moutons et volaille, et se fait même aviculteur. Enrichi par l'élevage, il s'intéresse aux transactions immobilières.
Ce peintre, considéré comme pré-impressionniste, décida de quitter Paris en 1849, lorsqu'une épidémie de choléra y éclata. Il arriva à Barbizon, où il fut accueilli à l'auberge du père Ganne. C'est dans ce village qu'il peignit L'Angelus et Des Glaneuses.
Dès son premier séjour à Barbizon, il choisit, comme ses amis, de peindre sur le motif en posant son chevalet devant le paysage brut : surnommé "peintre des rivières", il peint les cours de l'Oise et de la Seine, sur son bateau-atelier, le "Botin".