Compagnon de la princesse roumaine Marie Cantacuzène, qui devint son inspiratrice. Ses grands décors muraux (hôtel de ville de Paris, Panthéon) influencèrent les Nabis.
Influencé par Carpaccio, ce peintre symboliste laissa libre cours à son imagination dans ses tableaux tardifs. Son musée parisien du 9e arrondissement conserve 14 000 œuvres.
Ce peintre délaissa les sujets historiques pour devenir le portraitiste des personnages illustres des débuts de la IIIe République. Le musée de Bayonne porte son nom.
Le cheminement artistique de ce peintre aux œuvres oniriques a fait passer sa palette du noir à une explosion de couleurs. Huysmans évoque ses œuvres dans A rebours.
Henri Rousseau, dit le Douanier (1844-1910) (5 / 13)
Nom du peintre
Henri Rousseau, dit le Douanier
Description
Cet employé de l'octroi, autodidacte de la peinture, fut un pionnier de l'art naïf. Ses toiles aux décors exotiques furent saluées par Apollinaire, Gauguin ou Picasso.
Ce peintre étudia les lois de l'optique et les travaux du chimiste Chevreul pour créer sa technique du pointillisme. Mort jeune, d'exécution lente, il réalisa peu de toiles.
Inspiré par l'impressionnisme et pionnier du pointillisme après Seurat, ce peintre paysagiste découvrit le village de pêcheurs de Saint-Tropez, où il s'installa en 1892.
Ce peintre suivit l'avis de Gauguin, rencontré à Pont-Aven, et exacerba les couleurs de ses tableaux. Son Talisman est à l'origine de la fondation du mouvement nabi en 1888.
Les infirmités de cet aristocrate l'ont orienté vers une vie de bohème et une carrière de peintre sous l'influence de Degas. Il fut également un brillant affichiste et lithographe.
Fondateur du groupe des nabis qui entendent exalter les couleurs dans des formes simplifiées. Vénérant toutefois les impressionnistes, il va tracer son chemin personnel à l'écart des avant-gardes qui suivront : fauvisme, cubisme, surréalisme.
Naissance-Décès
1867 à Fontenay-aux-Roses-1947 au Cannet (Alpes-Maritimes)
Formé à l'académie Jullian, il y fonda le groupe des Nabis avec Sérusier. Il se démarqua par ses peintures nourries d'un mysticisme catholique et par son activité de théoricien.
Ce peintre fonda l'orphisme avec son épouse Sonia. Ce courant se distingua du cubisme scientifique par une quête de l'harmonie des couleurs inspirée des autres avant-gardes.
Attaché à l'école de Paris, auprès de Modigliani et Chagall, il affirma dans ses toiles un expressionnisme violent, notamment dans ses paysages aux perspectives déformées.