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Fresque de grandes dimensions (770x440 cm), peinte par Raphaël à la demande du pape Jules II, dans la "Salle de la Signature" au Vatican. Elle représente les figures majeures de la philosophie et de la science antiques, rassemblées dans un temple idéal.
Au centre, des deux penseurs aux conceptions opposées qui dominent la scène, celui de gauche tient son "Timée" dans sa main gauche, et de sa droite désigne le Ciel, domaine des Idées où se trouve la Vérité.
Au centre, des deux penseurs aux conceptions opposées qui dominent la scène, celui de droite, plus empirique et pragmatique que son voisin, tient son "Ethique" dans sa main gauche, et de sa droite montre la Terre, lieu de l'expérience sensible.
Avachi sur les marches, un philosophe "cynique", est isolé des autres, comme il le fut dans la vie, vivant dans un tonneau. Il a une feuille blanche à la main et une écuelle vide près de lui, symboles de ses faims, physique et intellectuelle.
Au premier plan, avec l'air fatigué, un philosophe pessimiste (Tout passe, tout coule, rien ne dure), isolé à cause peut-être de son mauvais caractère. L'artiste lui a donné les traits de Michel-Ange, connu lui aussi pour son caractère rugueux.
A gauche de Platon, celui qui fut son maître semble compter sur ses doigts les arguments qu'il expose à ses auditeurs. Il n'a laissé aucun écrit, mais il avait l'art de faire jaillir des esprits la vérité en posant les bonnes questions.
Parmi les disciples de Socrate discutant avec lui, un jeune général athénien en armure (connu pour sa beauté, ses frasques, sa vanité, son luxe) et un chef militaire, philosophe et historien, auteur de l'Anabase.
Ce personnage qui annote ses impressions est le philosophe et mathématicien connu pour avoir donné son nom à un théorème de géométrie. L'homme au turban blanc penché sur lui est Averroès, le philosophe et médecin musulman du XIIe siècle.
Sur la gauche, un philosophe optimiste : couronné de pampres, il écrit sur un livre. Il enseignait que le plaisir est le souverain bien. Il a beaucoup influencé Lucrèce, Horace, Gassendi ou Montaigne.
Cette jeune personne vêtue de blanc, pourrait être la mathématicienne et philosophe d'Alexandrie qui fut assassinée par des chrétiens, démembrée et brûlée en 415. Le peintre lui aurait donné les traits de Francesco della Rovere, futur duc d'Urbin.
Un mathématicien fait une démonstration avec un compas sur une ardoise posée au sol, devant quatre garçons impressionnés : c'est l'auteur des Eléments de mathématiques, recueil des théorèmes de géométrie encore partout étudiés aujourd'hui.
Derrière Euclide, deux astronomes soutiennent, l'un une sphère céleste, l'autre une sphère terrestre. Le premier est le fondateur de l'ancienne religion de la Perse, le second un grec qui plaçait la Terre au centre d'un univers fixe.
A l'extrême droite, le jeune homme qui regarde le spectateur n'est autre que le peintre de la fresque, accompagné d'un autre peintre qui collabora avec lui pour la décoration de cette salle du Vatican.