Prélat français, évêque de Beauvais, lié au parti bourguignon, devenu célèbre pour avoir présidé le procès de Jeanne d'Arc.
Anecdote
Personnage évoqué par Frédéric Dard : "L'évêque qui cherchait des crosses à Jeanne d'Arc, et qui lui a fait le coup de la femme au foyer avant que Landru ait fait breveter le système." (Prenez-en de la graine, 1959)
André Jeanbon, dit Jeanbon Saint-André (1749-1813) (2 / 12)
Nom du personnage
André Jeanbon, dit Jeanbon Saint-André
Particularités
Révolutionnaire convaincu, il siège à la Convention parmi les Montagnards. Il vote la mort du roi, car "un roi, par cela même qu'il est roi, est coupable envers l'humanité ; la royauté même est un crime."
Anecdote
Montagnard qui fulmina contre "les femmes qui font un honteux trafic de leurs charmes : elles corrompent vos jeunes gens et au lieu de les rendre vigoureux et dignes des anciens Spartiates, n'en font que des Sybarites incapables de servir la liberté".
Volontaire de l'an II, général d'Empire, aide de camp de Napoléon, il se distingue à Iéna, Friedland, en Russie, à Waterloo. Député de la Meurthe en 1828, membre de la Chambre des pairs, Maréchal de France sous Louis-Philippe.
Anecdote
Un fidèle de Napoléon qui disait de lui :"Mon ... est un lion". Commandant de la Garde nationale de Paris sous Louis-Philippe, c'est lui qui imagina le premier d'utiliser les lances à incendie pour disperser les émeutiers.
Garde national, puis gendarme, auteur du coup de feu tiré sur Robespierre au moment de son arrestation, dans la nuit du 9 au 10 Thermidor. Ce fait d'armes lui valut de l'avancement. Anobli en 1808, il fut fait général sur son lit de mort, à Moscou.
Anecdote
Personnage évoqué par l'historien Barrière : "Tous les bons Français, tous les amis de l'humanité prononceront toujours avec reconnaissance et respect le nom du héros du 9 Thermidor" (Mémoire sur les journées révolutionnaires, 1875)
Général, gouverneur militaire de Paris, il présida le gouvernement de la Défense nationale pendant l'invasion prussienne de 1870, qu'il ne parvint pas à juguler.
Anecdote
Selon Victor Hugo, "Participe passé du verbe "trop choir"."
Peintre normand, précurseur de l'impressionnisme, auteur de paysages et de marines, qui peignit les élégantes venues prendre les bains de mer à Deauville. "On aime beaucoup mes petites dames sur la plage", écrit-il à un ami.
Anecdote
Une plaisanterie propre aux élèves de l'Ecole du Louvre consiste à complimenter une fille en lui disant : "Tu es belle comme un Boudin."
Polytechnicien, officier d'artillerie, commandant en chef des armées, qui déclencha en 1917, la désastreuse bataille du Chemin des Dames : cette offensive coûta 350 000 hommes aux Alliés, pour une avancée de deux kilomètres seulement.
Anecdote
Généralissime, polytechnicien, qui "nivela" si bien les effectifs de l'armée en 1917 qu'il fut surnommé "le Boucher", et qu'il inspira à Clemenceau cette réflexion : "Si vous voulez que l'Allemagne perde la guerre, donnez-leur l'Ecole polytechnique."
Avocat, député de la Meuse, sénateur, président du Conseil, président de la République et de nouveau président du Conseil.
Anecdote
Personnage qui inspira cette chanson : Chaqu' fois qu'on passe un bon vin / Il tend son verre au larbin
En disant : Versez toujours / Je f'rai quand mêm' mon discours
Mêm' après des libations / Un point carré n'est point rond.
Déséquilibré qui assassina Jean Jaurès le 31 juillet 1914, au nom d'un patriotisme exalté. Il passa toute la guerre en prison et fut acquitté en 1919, dans un contexte de ferveur nationaliste.
Anecdote
Coupable d'un homicide volontaire, il passa les cinq dernières années de sa vie sur l'île d'Ibiza, où des anarchistes espagnols le fusillèrent en 1936.
Député socialiste, ministre de l'Intérieur de Léon Blum sous le Front populaire, il fut accusé d'avoir déserté pendant la guerre, en 1915, et, confronté à une campagne de presse virulente, se suicida.
Anecdote
Ses adversaires le surnommaient "Proprengro", ou bien ajoutaient à son vrai nom "... et en détail".
Entrepreneur, résistant, chrétien d'extrême gauche, père de famille nombreuse, qui se présenta à l'élection présidentielle de 1965 comme "candidat des chiens battus" (c'est-à-dire des laissés-pour-compte), et qui obtint 1,15% des voix.
Anecdote
Candidat à une élection majeure, qui écrivit lui-même dans sa profession de foi : "Il n'est pas jusqu'à mon nom qui ne soit une garantie. Soyons sérieux, mon nom ne peut être, en France, le nom d'un dictateur, il ne ferait peur à personne."