Prêtre, instigateur de la constitution civile du clergé, ami de Mirabeau, premier évêque constitutionnel, député de Lyon à l'Assemblée législative. Lié aux Girondins, il est arrêté sous la Terreur, et guillotiné le 11 janvier 1794.
Anecdote
Le 7 juillet 1792, il avait obtenu que les députés des partis les plus opposés se donnent un baiser fraternel en guise de réconciliation nationale. Depuis, on donne son nom à un baiser qui évoque une réconciliation fragile et sans lendemain.
Général de la Révolution qui s'illustra aux batailles de Fleurus et Wurtzbourg. Il est le fils naturel de l'avocat Étienne Grand, mais sa mère, servante de la famille Grand, le déclara sous le nom de sa propre mère.
Anecdote
Si ce général avait participé à la bataille de Waterloo, il aurait pu donner la réplique à Cambronne. Mais c'est sous le nom de "Championnet" (surnom donné par son père naturel) qu'il s'illustra et qu'il a aujourd'hui sa rue à Paris.
Premier tueur en série français identifié. Il recrutait à Lyon de jeunes et naïves domestiques pour une bonne place dans un lointain château de la Dombes, puis les détroussait et les violait en chemin. Il fut guillotiné.
Anecdote
Le procès de cet assassin répugnant eut un certain éclat sous le Second Empire, si bien que Flaubert imagina de donner son nom à l'un de ses personnages, qui devint finalement Bouvard, le glaireux compagnon de Pécuchet.
Prêtre, théologien, homme politique. Grand défenseur de l'enseignement catholique. Évêque d'Orléans, il appelle à la canonisation de Jeanne d'Arc. Académicien, il s'oppose aux candidatures de Littré, Taine, Renan. Député en 1871, sénateur en 1875.
Anecdote
Enfant naturel, il porte le nom d'un paysan qui déclara ne pas être son père. Ce nom, évocateur d'une sorte de lycanthrope joyeux et jouisseur, inspira une célèbre chanson paillarde, basée sur la taille supposée démesurée du sexe de l'ecclésiastique.
Géographe et pédagogue, précurseur de la géopolitique, écologiste dénonçant déjà les activités humaines qui polluent l'atmosphère et perturbent le cycle des saisons. Par ailleurs, il était militant anarchiste, naturiste, partisan de l'union libre.
Anecdote
Personnage qui porte mal son nom, puisqu'il fut un grand voyageur, auteur d'une Nouvelle Géographie universelle en dix-neuf volumes.
Mathématicien (études sur les équations différentielles) et homme d'État français, figure du cartel des gauches, député, 2 fois ministre de la Guerre, président du Conseil (1925 : retrait des troupes de la Ruhr, ligne Maginot).
Anecdote
Homme politique et grand mathématicien, il ne s'encroûta jamais : élève brillant à l'école communale de la rue du Four, à Paris, adversaire du général Boulanger, député, ministre, président du Conseil pétri de bonnes intentions, c'était une bonne pâte.
Ingénieur civil, maire de Toulon en 1904, député du Var de 1928 à 1932 et de 1936 à 1940, il fut mis en cause pour escroquerie au préjudice de l'État.
Anecdote
Le bruit fait autour du nom de cet homme politique inspira deux personnages à Marcel Pagnol.
Ferdinand Lop (1891-1974) (8 / 9)
Personnage
Ferdinand Lop
Particularités
Journaliste parlementaire né en 1891 à Marseille, il fut exclu du Palais-Bourbon pour ses excentricités. Il devint le candidat des étudiants au quartier latin, prenant la succession de Paul Duconnaud (surnom fantaisiste donné à un certain Paul Brugeon).
Anecdote
Ses partisans, les "(...)ettes", affirmaient : Il faut au char de l'État la roue "d'un(...)". Ils avaient pour adversaires les "Anti(...)". Les indécis étaient "Inter(...)". Ses meetings avaient lieu dans une salle rebaptisée "la sal(...)".
Universitaire, député socialiste du Finistère à partir de 1973, plusieurs fois membre du gouvernement.
Anecdote
Il fut le premier à porter le titre de "ministre de la Mer", de 1981 à 1983, ce qui lui valut les quolibets de ses adversaires, menaçant de le mettre "au ... et à l'eau". Il rejoignit en fin de carrière les vieux "croûtons" du Sénat.