Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de l'URSS, il fait installer des missiles à Cuba pour protéger l'île d'une invasion américaine. Après 13 jours de tension extrêmes, il accepte de les retirer.
Anecdote
Il est considéré comme le perdant du bras de fer avec les États-Unis. Cependant, en plus de la promesse des États-Unis de ne pas envahir Cuba, il a obtenu un accord secret sur la désinstallation ultérieure des missiles américains en Turquie.
Ambassadeur américain auprès des Nations unies, il s'illustre lors de la réunion des Nations unies du 25 octobre 1962, en présentant les photos prouvant la présence des missiles et en interpellant sans ménagement son homologue soviétique.
Anecdote
Membre du Parti démocrate, il remporte l'investiture pour les élections présidentielles de 1952 et de 1956, mais est défait par deux fois par Eisenhower.
Directeur de la CIA, il est le premier à prévenir que les soviétiques planifient l'installation de missiles à Cuba. Il informe le président des mouvements soviétiques sur l'île et est un partisan du retrait des missiles par tous les moyens.
Anecdote
Dans les années 1970, il devient administrateur de la multinationale International Telephone Telegraph, qui est fortement impliquée dans le renversement du gouvernement de Salvador Allende, président du Chili.
Secrétaire général des Nations unies, il intervient auprès des principaux protagonistes pour proposer un moratoire appelant à la suspension des envois d'armes, à l'arrêt des travaux d'installation des missiles et à l'abandon du blocus maritime.
Secrétaire à la Défense des États-Unis, il est d'abord favorable à une solution militaire. Sa position évolue et il s'oppose aux projets d'attaques contre Cuba. Partisan du blocus maritime, il participe à la solution diplomatique.
Anecdote
Par la suite, il est l'un des acteurs importants de la politique américaine de la guerre du Vietnam. En désaccord avec le président Lyndon B. Johnson, il démissionne en 1968.
Ce président des États-Unis refuse les solutions militaires consistant à bombarder les sites de missiles et à envahir Cuba. Il fait établir un blocus maritime, puis règle le problème diplomatiquement.
Anecdote
il enregistre secrètement les réunions du comité exécutif mis en place pour traiter la question. Les cassettes sont déclassifiées fin 90. L'historien Sheldon Stern en tire un livre dont le titre est "Quand le monde s’arrêta".
Ambassadeur de l'URSS aux États-Unis, il joue un rôle essentiel dans le règlement de la crise en rencontrant secrètement Robert Kennedy avec qui il discute d'un compromis acceptable par les deux parties.
Anecdote
Plus tard, ce dirigeant soviétique affirmera que son gouvernement ne l'avait informé de l'installation des missiles à Cuba.
Procureur général des États-Unis, il est d'abord un farouche partisan d'une solution militaire rapide. Néanmoins, le président qui a toute confiance en lui, l'envoie rencontrer secrètement l'ambassadeur soviétique pour définir une solution pacifique.
Anecdote
Son lien de parenté avec le président des États-Unis lui donne un rôle disproportionné par rapport aux autres conseillers.
Président du Conseil des ministres du gouvernement cubain, il accepte la proposition soviétique d'installer des missiles sur son territoire. Par la suite, il s'insurge contre les accords entre les États-Unis et l'URSS, mais ne peut que s'incliner.
Anecdote
Jusqu’en 1965, la CIA a cherché à se débarrasser de lui en encourageant, voire en organisant des projets d’assassinat auxquels il a toujours échappé.