Vétéran de la vie politique, il est chargé de plaider la cause de la France auprès des États européens. Le résultat se révélant infructueux, il doit entamer des négociations avec Bismarck en vue de préliminaires de paix.
Héros de l'unité italienne, il se met avec ses partisans au service du gouvernement républicain de la Défense nationale. On lui confie le commandement de l'armée dite des Vosges qu'il exerce avec courage mais sans grand succès.
Légitimiste, ancien des guerres de Crimée et d'Italie, il prend la tête de "l'armée de Châlons" au côté de l'empereur. Il doit capituler à Sedan. Il connaîtra plus d'honneurs quelques années plus tard.
Un des acteurs majeurs du 4 septembre à Paris. Ministre des Affaires étrangères, il refuse de se soumettre aux exigences des vainqueurs en vue d'un éventuel armistice. Il sera pourtant encore en poste lors du traité de paix signé l'année suivante.
Maréchal de France, il se replie autour de Metz après les premiers revers français. Son manque de décision, son ambigüité et son absence d'initiative le contraindront à la capitulation. Condamné en 1873 pour haute trahison.
Il préside le gouvernement de la Défense nationale au 4 septembre. En charge également de la défense de Paris, il se montre indécis et timoré et doit démissionner le 22 janvier 1871.
Représentatif des junkers, ultra-conservateur, il devient ministre-président de Prusse en 1862 , s'engage dans une politique belliqueuse et entraîne les autres États allemands dans la guerre contre la France.
Ambassadeur de France à Berlin, chargé de contenir les ambitions prussiennes, il est impliqué dans l'affaire de la "dépêche d'Ems", manipulation orchestrée par Bismarck destinée à précipiter l'affrontement avec la France.
Pierre Philippe Denfert-Rochereau (1823-1878) (13 / 15)
Personnalité
Pierre Philippe Denfert-Rochereau
Description
Gouverneur de la place de Belfort, assiégé, il résiste plusieurs mois. Grâce à sa ténacité, la ville restera française. Une grande place parisienne et un imposant monument honorent son action.
Il organise autour du Mans la seconde armée de la Loire et obtient quelques modestes succès autour d'Orléans. Le manque d'équipements, la démoralisation des hommes et la puissance de l'adversaire le contraindront à une pénible retraite.
Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de la Défense nationale, ardent républicain, partisan de la guerre à outrance, il s'emploie à mobiliser l'ensemble du pays. Il n'y réussit que partiellement et démissionne en janvier 1871.