Ce roi tente de combattre une chambre libérale par des ordonnances qui provoquent la révolte des Parisiens. Devant l’impuissance de l'armée à maitriser la situation, il abdique en faveur de son petit-fils, le duc de Bordeaux, et doit s’exiler.
Anecdote
Enterré en Slovénie, c'est le seul roi de France à n'avoir pas été inhumé dans son royaume.
Gilbert du Motier de La Fayette (1757-1834) (2 / 10)
Personnalité
Gilbert du Motier de La Fayette
Implication
Cette figure de la révolution s'implique fortement dans le mouvement de révolte et est élue par un vote unanime à la tête de la Garde nationale. Après avoir été approché pour prendre la tête d'une éventuelle république, il se rallie au duc d'Orléans.
Anecdote
À sa mort, les deux chambres du congrès américain lui décernent les mêmes honneurs funèbres qu'au président George Washington.
Ce banquier, plusieurs fois député, s'oppose aux ordonnances de juillet. Il prend le parti des émeutiers. Opposé à la création d'une république, il prend la tête des partisans du duc d'Orléans, qui souhaitent établir une monarchie constitutionnelle.
Anecdote
Il fut récompensé par le nouveau monarque par un poste de président du Conseil.
Ce cousin du roi se fait discret lors des journées d'insurrection. Il ne répond pas au roi qui le nomme régent du duc de Bordeaux. Porté par ses partisans, il accepte le titre de lieutenant général du royaume avant de devenir roi des Français.
Anecdote
Dix-huit ans plus tard, une révolution l'oblige à abdiquer et à prendre le chemin de l'exil.
Cet ancien maréchal de l'empire, chargé de défendre Paris, doit abandonner la capitale aux insurgés après trois jours de combat. Il protège le roi dans sa fuite jusqu'à Cherbourg, et prend le chemin de l'exil.
Anecdote
Ses mémoires posthumes, publiées en 1856, déclenchent la fureur de la classe politique, notamment chez les royalistes et les bonapartistes.
Cet ultra-royaliste, président du Conseil des ministres, est à l'origine des ordonnances réduisant les libertés. Il n'anticipe pas la réaction des Parisiens et laisse la capitale pratiquement sans défense, provoquant indirectement la chute du régime.
Anecdote
Arrêté alors qu'il tentait de rejoindre l'Angleterre, il est jugé par la Chambre des pairs et condamné à perpétuité. Il bénéficiera, par la suite, d'un aménagement de sa peine qui sera commuée en vingt années de bannissement.
Ce préfet de Paris a assuré au roi que Paris ne bougerait pas. Il ordonne la saisie des presses des journaux qui ont paru sans autorisation. Les ouvriers typographes se révoltent, entrainant à leur suite le peuple parisien.
Anecdote
L'un de ses descendants fait partie des principaux généraux qui ont dirigé les armées françaises lors de la Première Guerre mondiale.
Cet avocat, qui s'est opposé aux ordonnances, reçoit l'ordre du gouvernement provisoire, d'accompagner le roi qui prend le chemin de l'exil, et de veiller à le protéger et à s'assurer qu'il quitte bien le territoire français.
Anecdote
Un prix portant son nom est décerné tous les trois ans par l'Académie des sciences morales et politiques (section législation, droit public et jurisprudence).
Cet ardent républicain est grièvement blessé sur les barricades. Il sera décoré de la Croix de Juillet, créée spécialement pour les combattants des Trois Glorieuses.
Anecdote
il a donné son nom à un boulevard et une station de métro de Paris. Il est considéré comme le fondateur de la cytochimie.
Cet avocat, fondateur du journal "Le National", est à l'initiative du mouvement de la presse d'opposition qui fait paraître ses journaux malgré l'interdiction. Il manœuvre par la suite pour éviter la république et pour imposer le duc d'Orléans.
Anecdote
Quarante-et-un ans après les Trois Glorieuses, il devient le premier président de la IIIe République.