Marquis breton, héros de l'indépendance de l'Amérique, il fonde, à son retour en France, une puissante association bretonne, ayant pour mission la défense des libertés bretonnes, du roi et de la religion. C'est le prélude de la Chouannerie.
Fin de vie
Malade et recherché par les agents de la Convention, le défenseur de la Bretagne trouve refuge chez des amis le 12 janvier 1793. Il a une crise de délire le 21 en apprenant la mort du roi. Il meurt le 30, de "fièvre cérébrale", à 41 ans.
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Charles Willson Peale - Philadelphia History Museum at the Atwater Kent
Il a 41 ans en 1793, il est le doyen des chefs de l'armée d'Anjou, le "Nestor " de la Grande Armée, resté célèbre pour avoir interdit à ses soldats les actes de vengeance à l'égard des républicains faits prisonniers.
Fin de vie
Blessé le 17 octobre 1793 à la bataille de Cholet, transporté à Noirmoutier que les Bleus envahissent le 2 janvier 1794, il est fusillé le 9 sur la place publique, où il fut amené dans un fauteuil, ses blessures ne lui permettant pas de se tenir debout.
"Dieu Mars en uniforme" (dixit Napoléon), ce général né à Strasbourg, qui s'était distingué au siège de Mayence, est envoyé en Vendée pour écraser le soulèvement. Vaincu à Torfou, il sort vainqueur des grandes batailles de Cholet, Le Mans et Savenay.
Fin de vie
Participant à la campagne d'Égypte, il est frappé, au Caire, d'un coup de poignard au cœur, par un Turc nommé Soleyman.
Acteur de la Révolution dont le nom reste associé aux massacres, fusillades et noyades qu'il ordonna à Nantes entre décembre 1793 et février 1794. Des milliers de personnes "suspectes" moururent dans la "baignoire nationale".
Fin de vie
Rappelé à Paris par les thermidoriens, ce personnage sanguinaire fait l'objet d'une enquête. Mis en accusation, condamné, il est guillotiné en place de Grève le 16 décembre 1794.
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François Bonneville - Bibliothèque nationale de France, Paris
Général chargé d'appliquer les décrets d'extermination du pays insurgé votés par la Convention, il dirige deux colonnes vers le centre de la Vendée ; l'horreur de leurs exactions, incendies, massacres, leur vaudra le nom de "colonnes infernales".
Fin de vie
Démis de ses fonctions en 1794, mais jamais condamné pour ses crimes, il poursuit sa carrière sous le Consulat et l'Empire, est même ambassadeur de France aux États-Unis, et s'éteint paisiblement en 1816.
Jean Cottereau dit Jean Chouan (1757-1794) (6 / 13)
Personnalité
Jean Cottereau dit Jean Chouan
Particularités
Paysan mayennais dont le surnom, dû au signe de ralliement imitant le cri du chat-huant, est à l'origine du nom des mouvements contrerévolutionnaires apparus au nord de la Loire, il a inspiré Botrel, Balzac, Hugo et Barbey d'Aurevilly.
Fin de vie
Ce chef de bande, blessé lors d'une rencontre avec les Bleus le 27 juillet 1794, en attirant sur lui le feu de l'ennemi pour permettre à sa belle-sœur, enceinte, de s'enfuir, meurt le lendemain, sans savoir que Robespierre vient d'être guillotiné.
Voiturier-colporteur, surnommé "le saint de l'Anjou" pour sa grande piété, il prend la tête du soulèvement dès le 24 février 1793 (date du décret de la levée de 300 000 hommes). Il sera proclamé généralissime de l'armée catholique et royale.
Fin de vie
Il dirige l'attaque de Nantes le 29 juin 1793, mais il est blessé par un coup de feu tiré d'une fenêtre. Ramené à Saint-Florent-le-Vieil, il y meurt le 14 juillet. Sa dépouille y repose dans une chapelle.
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Anne-Louis Girodet - Musée d'Art et d'Histoire, Cholet
Général des armées vendéennes, brave et magnanime, célèbre pour sa clémence à l'égard de ses ennemis. Il résume ainsi sa vie : "J'ai servi mon Dieu, mon roi, ma patrie, j'ai su pardonner".
Fin de vie
Mortellement blessé à la bataille de Cholet, ce général passe à la postérité pour avoir, alors qu'il agonisait, accordé la vie sauve à 5 000 républicains qui allaient être exécutés. On vénère son tombeau dans l'église de Saint-Florent-le-Vieil.
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Anne-Louis Girodet - Musée d'Art et d'Histoire, Cholet
François Athanase Charette de La Contrie (1763-1796) (9 / 13)
Personnalité
François Athanase Charette de La Contrie
Particularités
Dernier à résister à la répression du régime républicain, sa devise était "Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais". Il remporte d'éclatants succès. "Il laisse percer du génie", dira Napoléon.
Fin de vie
À l'issue d'une traque acharnée, le "roi de la Vendée" est capturé dans le bois de la Chabotterie, le 23 mars 1796. Il est fusillé six jours plus tard, sur la place Viarme, à Nantes. Cette exécution marque la fin de la guerre de Vendée.
Général républicain chargé de pacifier l'Ouest, il signe avec Charette le traité de La Jaunaye, parvient à empêcher le débarquement d'émigrés dans la presqu'île de Quiberon, et celui des Anglais à l'île d'Yeu. Pacification proclamée le 15 juillet 1796.
Fin de vie
Le pacificateur de l'Ouest est nommé chef de l'armée de Sambre-et-Meuse. Il tombe malade à son quartier général de Wetzlar, et meurt le 19 septembre 1797, à l'âge de 29 ans. Il est enterré dans un village proche de Coblence.
Paysan breton, partisan acharné de la cause royale, il veut ramener les Bourbons sur le trône. Il participe avec les Vendéens à la virée de Galerne, puis prend le commandement des chouans dans le Morbihan et se distingue dans l'expédition de Quiberon.
Fin de vie
Il organise en 1804, avec le général Pichegru, un complot visant à tuer le Premier consul Bonaparte. Découvert et arrêté par la police de Fouché, il est guillotiné. Il est fait maréchal de France à titre posthume par Louis XVIII.
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Amable-Paul Coutan - Musée d'Art et d'Histoire, Cholet
Jeune noble, général en chef de l'armée vendéenne, après Cathelineau. Il proclame "Si j'avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi". Après la virée de Galerne, il rentre en Vendée avec les débris de son armée.
Fin de vie
Un grenadier, sur lequel il se penche pour lui prendre son arme, l'ajuste et tire à bout portant. Il expire aussitôt. Il est inhumé à 500 m de là, près de Cholet, à l'endroit où l'on voit encore un cénotaphe : le corps a rejoint une tombe familiale.
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Pierre-Narcisse Guérin - Musée d'Art et d'Histoire, Cholet
Jeune homme engagé volontaire comme tambour dans l'armée républicaine, et devenu par sa mort héroïque, à l'âge de 14 ans, un modèle de patriotisme et un martyr républicain, longtemps donné en exemple aux élèves de toutes les écoles primaires.
Fin de vie
Une mort embellie par la légende : frappé d'un coup de sabre dans la mêlée, cet adolescent serait tombé en serrant la cocarde tricolore sur son cœur, et en criant "Vive la République", au milieu de la troupe des royalistes qui l'entouraient.