Secrétaire d'État des Affaires étrangères de Louis XVI, ce diplomate peut être considéré comme le continuateur de la politique de redressement du duc de Choiseul.
Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes (1721-1794) (2 / 8)
Personnalité
Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes
Particularités
Ce botaniste est connu pour le soutien qu'il apporta, comme chef de la censure royale, à la publication de l'Encyclopédie. Il fut un des défenseurs de Louis XVI à son procès ; il fut considéré comme ennemi de la patrie et périt guillotiné.
Cet économiste des Lumières fut contrôleur général des Finances. Il évite la banqueroute, s'oppose aux corporations, libéralise le marché du grain et veut un impôt foncier sans privilèges. Il démissionne en 1776.
Étienne-Charles de Loménie de Brienne (1727-1794) (4 / 8)
Personnalité
Étienne-Charles de Loménie de Brienne
Particularités
Cet ecclésiastique, archevêque de Toulouse, philosophe et académicien fut chef du Conseil royal des Finances en 1787. En 1788, il lance une impopulaire réforme de la justice qui contribue à la chute de la monarchie.
Né à Barcelone, cet homme politique est nommé lieutenant général de police à Paris en 1759. Appelé au ministère de la Marine en 1774, les difficultés financières rencontrées pendant la guerre d'Amérique l'opposent à Necker, qui le fait disgracier en 1780.
Ce financier genevois, père de Mme de Staël, est nommé directeur général du Trésor royal en 1776, remplaçant ainsi Turgot. Renvoyé en 1781, il est rappelé en 1788 car très populaire. Il convoque les états généraux en obtenant le doublement du tiers état.
Cet avocat devient contrôleur général des Finances en 1783. Il doit assainir les finances plombées par la guerre d'indépendance des États-Unis. Il tente un redressement par l'emprunt et souhaite modifier les impôts. Il démissionne en 1787.
Gilbert du Motier de La Fayette (1757-1834) (8 / 8)
Personnalité
Gilbert du Motier de La Fayette
Particularités
Cet officier mène les troupes américaines à la victoire à Yorktown en 1781. Il commande la Garde nationale puis doit émigrer en 1792, craignant une arrestation par les troupes révolutionnaires. Il s'exile en Autriche où il sera emprisonné cinq ans.