Cet astronome réputé, membre de l'Académie française, est le premier maire de Paris. Il mène la Garde nationale qui tire sur la foule lors des manifestations du Champ-de-Mars en juillet 1791. Cette tuerie lui vaudra la guillotine, deux ans plus tard.
Celle qui fut la dernière favorite du roi Louis XV n'a pas d'activité politique, mais conserve des liens avec des émigrés. Elle a également fait plusieurs voyages en Angleterre pour une affaire privée (vol de ses bijoux) qui la font accuser d'espionnage.
Pour avoir été fermier général, cet homme de sciences, considéré comme le père de la chimie moderne, est envoyé à la guillotine accusé de spéculation et de diverses fraudes avec trente de ses anciens "collègues" lors d'un procès bâclé.
Cet accusateur public au Tribunal révolutionnaire aurait envoyé à la guillotine plus de deux mille personnes. Arrêté après la chute de Robespierre, il est condamné à la peine capitale pour ses exactions. Il meurt, persuadé d'avoir accompli son devoir.
Femme de lettres, rédactrice de la "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne", elle se bat également pour l'abolition de l'esclavage. Elle est arrêtée pour avoir violemment dénoncé la politique de Robespierre dans plusieurs écrits.
Épouse d'un ministre de l'Intérieur qu'elle soutient de toutes ses forces, elle s'implique dans la politique et s'oppose aux Montagnards. Elle est arrêtée et fait partie du groupe des Girondins envoyé à la guillotine en novembre 1793.
Ce criminel, convaincu d'avoir tué un homme pour le voler, est resté dans l'histoire pour avoir été le premier condamné à être passé à la guillotine le 25 avril 1792.
Maximilien de Robespierre (1758-1794) (8 / 15)
Nom
Maximilien de Robespierre
Commentaire
Ce député siège avec les Montagnards à la Convention. Nommé au Comité de salut public, il en devient l'âme et instaure la terreur, envoyant à la guillotine nombre de ses adversaires. Renversé par un complot, il est exécuté le lendemain de son arrestation.
Ce remarquable tribun fut ministre de la Justice et membre du Comité de salut public. Condamné pour s’être opposé à la politique de terreur de Robespierre, il aurait dit au bourreau : "N’oublie pas de montrer ma tête au peuple : elle en vaut la peine".
Ce militaire, qui commanda l'armée du Rhin, fut l’époux de Marie-Josèphe de Tascher de la Pagerie, future impératrice. Leurs deux enfants, Hortense et Eugène, seront adoptés par Napoléon. Guillotiné pour trahison et conspiration.
Ce journaliste et homme politique qui défend des théories en faveur de la collectivisation des terres, est condamné pour avoir pris la tête de "la Conjuration des égaux" dont le but était de renverser le Directoire.
"Je n’ai rien fait pour la postérité et pourtant j’avais quelque chose là" dit ce poète en montrant sa tête, montant à la guillotine. La veille, il a écrit le poème : "La Jeune Captive". Il meurt à 31 ans pour avoir caché des documents compromettants.
Sœur du roi Louis XVI, elle décide de ne pas fuir et de ne pas quitter la famille royale. Elle est emprisonnée au Temple. Elle y reste 21 mois, avant de comparaître devant le Tribunal révolutionnaire.
C'est dans une chemise rouge, caractéristique de la tenue des criminels, que cette jeune femme monte à l'échafaud. Quelques jours auparavant, elle a tué d'un coup de couteau un député montagnard créateur du journal "L'Ami du peuple".
Épouse d'un journaliste qui fut d'abord l'ami de Robespierre, avant de l'attaquer dans son journal "Le Vieux Cordelier", elle ne joua aucun rôle politique, mais fut exécutée après une parodie de procès, huit jours après son mari.