"Ainsi je fais pour ceux que j'aime" (Sic his quos diligo)
Explication
Devise en rapport avec le pélican qui figure sur le blason : selon la légende, cet oiseau offre, s'il le faut, son propre cœur en pâture à ses petits affamés (Musset a évoqué cette légende dans La Nuit de Mai). Il symbolise le sacrifice de soi.
"Rome gauloise, soeur et émule de Rome" (Roma celtica, soror et aemula Romae)
Explication
Ville, capitale des Eduens, fondée par l'empereur Auguste, dont elle portait le nom. Sa devise rappelle son antiquité, son importance et sa prospérité anciennes. Elle conserve de beaux édifices romains.
Ville qui doit son importance aux mines de houille exploitées depuis 1707. Sa devise rappelle que le charbon a longtemps assuré sa subsistance. Devise concurrencée aujourd'hui par une nouvelle : "Une mine d'énergie"
"Le vent, l'étoile et la mer me favorisent" (Aura, sidus, mare adjuvant me)
Explication
Grande station balnéaire qui justifie sa devise : sa barque, poussée par une brise favorable, guidée par une heureuse étoile, vogue sur l'océan vers un avenir toujours plus prospère.
"Alios nutrio, meos devoro" (Je fortifie les autres, je dévore les miens)
Explication
La devise de cette ville fait référence au dragon de son blason, animal personnifiant le mal et l'hérésie. C'est lui qui parle ici : Le propre de l'hérésie est de fortifier dans leur foi ceux qui la repoussent et de perdre à jamais ceux qui l'accueillent.
Ville qu'habita le maréchal Bugeaud (une fontaine porte son nom), et qui a adopté sa devise. Pacificateur de l'Algérie, il disait :" L'armée seule a conquis le sol, elle seule le fécondera par la culture ". De là, la devise de ce soldat laboureur.
La devise de cette ville est celle des souverains du Béarn et plus spécialement de Gaston Phébus qui avait ici son château, berceau de sa famille. Cette devise était leur cri de défi.
"Origine et source des bons esprits" (Felicium ingeniorum fons et scaturigo)
Explication
La ville reçut sa devise de François Ier, à la demande de Rabelais : une flatteuse allusion à sa fécondité en intellectuels : y étaient nés récemment le juriste Barnabé Brison, le poète Nicolas Rapin et François Viète, inventeur des signes algébriques.
La municipalité justifie ainsi la devise : "Hier hameau jeté sur le sable au bord de la mer ; aujourd'hui, ville organisée, plage la plus célèbre du nord de la France. Elle prospère et son administration a droit d'être fière de son œuvre."
En 1522, les habitants de cette ville bretonne résistèrent mollement à une incursion d'Anglais qui la pillèrent. De là la devise qui, avec un jeu de mots sur le nom de leur ville, les invite à une plus grande audace et à une agressivité accrue.
"On ne me presse pas impunément" (Haud inultus premor)
Explication
Devise exprimant une menace, en rapport avec les chardons du blason ("Qui s'y frotte s'y pique"). Elle est justifiée par le patriotisme des habitants qui repoussèrent toutes les attaques aux temps de la guerre de Cent Ans, de la Ligue, de la Fronde.
Devise qui rappelle avec fierté l'ancienneté de cette résidence royale : elle s'applique à la grosse tour ronde et crénelée du XIVe siècle, seule partie subsistante du château médiéval, appelée "tour François Ier" parce que ce roi y mourut.
"Protégée par les montagnes et les fleuves" (Tuta montibus et fluviis)
Explication
Devise justifiée par la topographie de cette ville placée entre des montagnes qui la dominent et au confluent de deux rivières. Point de passage stratégique, son importance lui vaut des fortifications entretenues jusqu'au XVIIIe siècle.
"Le travail vient à bout de tout" (Labor omnia vincit)
Explication
La devise de cette ville, empruntée aux Géorgiques de Virgile (I,145) rappelle le grand développement des industries de la ville et notamment de l'industrie de la coutellerie, dont elle est la capitale mondiale.