Lourde défaite du roi Philippe VI dans la bataille livrée au nord d'Abbeville contre le roi anglais Édouard III : la pluie a détrempé le terrain, l'eau a distendu la corde en cheveux des arbalètes françaises, et durci la corde en chanvre des arcs anglais.
Défaite cuisante de la chevalerie française, dans les mêmes conditions qu'à Crécy, 70 ans plus tôt. L'armée du roi Henri V a pris position au haut d'une colline, d'où ses archers tireront un million de flèches sur les Français embourbés en contrebas.
La grandiose célébration, au Champ-de-Mars, du premier anniversaire de la prise de la Bastille, dont on ne dépeint souvent que le climat d'allégresse générale, se déroula sous une pluie persistante.
La pluie belge concourt à la défaite française qui marque la fin de l'Empire : des trombes d'eau s'abattent depuis trois jours sur la "morne plaine" devenue un vaste marécage. Soldats, chevaux, voitures s'enfoncent dans la boue. Et pas de vivres.
Les pluies continuelles des années 1827-1831 entravent les travaux des champs, gâchent les récoltes, plongent le pays dans la crise. Le peuple en colère se joint à la contestation politique, et en trois journées révolutionnaires renverse Charles X.
Tous les fleuves sont en crue. Digues rompues, plaines inondées, villes submergées. Napoléon III se précipite en sauveur au chevet des populations éprouvées : il inaugure ces voyages compassionnels exigés désormais des politiques.
On circule en barque dans Paris inondé. Plus d'électricité, de métro, de chemin de fer. "Affreux cauchemar" dont les Parisiens actuels redoutent le retour tout en s'y préparant.
L'entêté général Nivelle promet de mettre fin en 48 heures au conflit qui dure depuis plus de 30 mois. Son audace séduit autant qu'elle inquiète. Sous la pluie et la neige, cette seconde bataille de l'Aisne est une boucherie.
Pour lancer l'opération Overlord, le général Eisenhower se basa sur des prévisions erronées des météorologues : l'accalmie qu'ils avaient annoncée ne se produisit pas. Les Allemands, mieux informés, jugeaient un débarquement impossible par ce temps.
Ces deux cyclones ont causé des dommages majeurs par le vent. Les deux systèmes dépressionnaires ont causé la mort de 92 personnes en France et 140 en Europe.
La conjonction de pluies abondantes, de vents violents, et de fortes marées, entraîne une brutale submersion marine sur le littoral charentais et vendéen, faisant 52 victimes, et provoquant des dégâts matériels considérables.