Premier président argentin à être élu au suffrage universel, il fut le dernier à ce jour à avoir assumé la présidence à trois reprises. Il fut renversé par un coup d’État en 1955 mais fut réélu en 1973.
Elle a succédé à son mari décédé en 1974. Après moins de deux ans de présidence dans un contexte difficile, elle est déposée par une junte militaire dirigée par un général putschiste.
Premier président élu démocratiquement après la dictature militaire, il dirige l'Argentine pendant les années 1980. C'est une des figures les plus importantes de l'histoire de l'Union civique radicale.
Arrivé au pouvoir dans un contexte d'hyperinflation, il soutient une politique économique libérale et son approche devient connue sous le nom de "péronisme fédéral". Il a dirigé le pays pendant les années 1990.
Lors de son mandat, la pauvreté est divisée par deux. Il permet l'ouverture de procès sur les crimes commis pendant la dictature, mettant fin à vingt ans d’impunité. Son épouse lui succède en 2007.
Première dame d'Argentine de 2003 à 2007. Elle est élue sénatrice de Buenos Aires en 2005. À partir de 2013, elle fait face à des accusations et inculpations, principalement pour des délits financiers.
Il est élu en 2015 et devient le premier chef de l’État du pays élu démocratiquement à ne pas être issu des rangs péronistes ou radicaux. Confronté à une grave crise économique malgré l'aide du FMI.
Il est élu en 2019. Son bilan est marqué par la légalisation de l'avortement, l'adhésion de l'Argentine aux BRICS et la poursuite de la crise économique.
Classé à l'extrême droite et élu en 2023, ses positions suscitent la controverse : opposition à l'avortement, rejet de l'éducation sexuelle dans les écoles, soutien au port d'armes et déni du changement climatique.