Religieuse des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, elle crée un réseau organisant le passage en zone libre de prisonniers évadés. Les plus célèbres à en bénéficier sont François Mitterrand et le général Giraud. Morte d’un cancer en 1944.
Dès 1940, elle organise le passage de prisonniers évadés en zone libre, puis participe à la création du Mouvement de libération nationale avec Henri Frenay dont elle est le bras droit. Arrêtée en mai 1943, elle est retrouvée pendue dans sa cellule.
Sous l'Occupation, cette femme et son mari ont accueilli plus d'une centaine d'enfants juifs dans la colonie de la Maison d'Izieu, située dans l'Ain.
Germaine Tillion (1907-2008) (4 / 11)
Résistante
Germaine Tillion
Rôle
Cette ethnologue est membre puis chef du réseau du Musée de l'Homme. Arrêtée en août 1942, elle est déportée à Ravensbrück, et libérée en avril 1945. En 2015, elle entre symboliquement au Panthéon, sa famille ayant refusé le transfert de ses cendres.
Après l'arrestation de son chef, elle dirige le réseau Alliance qui travaille d'abord avec les services secrets britanniques avant d'être rattaché à la France libre. Elle publie, en 1968, ses souvenirs de résistante, sous le titre "L'Arche de Noé".
Née Vogel, elle portera comme nom le pseudonyme de son mari. Photographe pour L'Humanité, elle assura la liaison entre résistance civile et militaire. Déportée, elle joua un rôle majeur lors de la libération des camps et fut élue députée pour le PCF.
Incarnée à l'écran par Carole Bouquet dans un film de Claude Berri, elle est membre du mouvement Libération-Sud. En juin 1943, alors enceinte de son second enfant, elle parvient à faire évader son mari, arrêté à Caluire avec Jean Moulin.
Cette Alsacienne fait partie du réseau de renseignement Mithridate, puis travaille avec Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin. Arrêtée avec son mari en septembre 1943, elle est déportée et est libérée en avril 1945.
Membre du BCRA, elle est parachutée en Normandie en février 1944. Elle forme les résistants aux explosifs et participe aux actions de sabotage en Bretagne. Elle témoigne dans son livre "La Plastiqueuse à bicyclette".
Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002) (10 / 11)
Résistante
Geneviève de Gaulle-Anthonioz
Pseudonyme(s)
Germaine Lecomte
Rôle
Nièce du général de Gaulle, elle intègre le réseau du Musée de l'Homme, puis le mouvement Défense de la France. Déportée en 1943, elle est libérée en 1945. En 2015, elle entre symboliquement au Panthéon, sa famille ayant refusé le transfert de son corps.
Rare femme à avoir combattu les armes à la main, cette jeune fille de 19 ans intègre les Francs-tireurs et partisans (FTP) et participe aux combats qui libèrent Chartres et sa région. En 1946, elle est décorée de la croix de guerre.