Statue représentant le dieu du vin dans un état d'ébriété (yeux révulsés, attitude titubante). Il tient une coupe de vin dans sa main droite et une peau de tigre (animal associé au dieu) dans la gauche. Derrière lui, un faune mange une grappe de raisin.
Représentation de la "Mater dolorosa", qui tient son fils sur ses genoux après la descente de croix. Le corps du Christ forme un S dans le vaste giron de Marie ; celle-ci, très belle, semble plus jeune que son fils, cette jeunesse exprimant l'éternité.
Bas-relief rond représentant la Vierge Marie vue de profil, et l'enfant Jésus qui se réfugie dans ses bras, effrayé par le chardonneret que le petit Jean-Baptiste (à gauche) tend vers lui. L'œuvre porte le nom du mécène pour qui elle fut exécutée.
Œuvre inachevée, à laquelle le sculpteur travailla 40 ans et qui devait comporter plus de 40 figures. Commandée par le pape constructeur de Saint-Pierre-de-Rome pour y être sa sépulture, c'est aujourd'hui un cénotaphe légué à une église de Rome.
Statue gigantesque (4,34 m) d'un roi d'Israël représenté une fronde à la main, juste avant son combat contre le géant Goliath. La statue est le symbole de Florence et des vertus républicaines.
Statue de la Vierge et l'Enfant (achetée au sculpteur par des marchands drapiers belges). Jésus debout, à peine retenu par sa mère, semble prêt à partir dans le monde. Marie est triste et songeuse, comme si elle pressentait le destin de son fils.
Statue du prophète hébreu tenant les Tables de la Loi que Jéhovah lui a remises sur le mont Sinaï, et jetant un regard courroucé sur son peuple adorateur du Veau d'or. Elle figure au centre du tombeau de Jules II ; Freud en fit une analyse célèbre.
Un des captifs ("prigioni") destinés au tombeau de Jules II. Celui-ci, muscles gonflés, levant la tête vers le haut dans un mouvement tournoyant, cherche à se libérer de ses liens. Image de l'âme enchaînée à un corps pesant dont il faut s'affranchir.
Un des six captifs ("prigioni") destinés au tombeau de Jules II. Celui-ci, incapable, malgré sa musculature puissante, du moindre effort pour se libérer des bandelettes qui enserrent sa poitrine, est condamné à une existence passive.
Groupe sculptural représentant une descente de croix. Michel-Ange commence à 75 ans cette œuvre destinée à son propre tombeau. Elle représente Nicodème (autoportrait du sculpteur) tenant le corps du Christ avec l'aide de la Vierge et de Marie-Madeleine.