Ensemble de ruines somptueuses, restes de l'antique Akragas, une ville de la Grande-Grèce, prospère au Ve siècle av. J.-C. On y trouve les temples d'Héra, d'Héraclès, des Dioscures et de la Concorde.
Au pied de "La Rocca", cette station balnéaire possède une église aux allures de forteresse datant de la période de la domination normande. Au-dessus de l'autel, la mosaïque représentant le Christ pantocrator est célèbre.
Dans une ville perchée sur le mont San Giuliano, à 736 mètres d'altitude, une déesse-mère fut toujours honorée, sous le nom d'Astarté (époque phénicienne), d'Aphrodite (époque grecque), de Vénus (époque romaine).
Culminant à 3 300 mètres, c'est le plus haut volcan d'Europe et l'un des plus actifs au monde (80 éruptions au XXe siècle). Selon les Anciens, Héphaïstos et les Cyclopes y forgeaient les armes des dieux et les foudres de Zeus.
Élevé sur le Mont Royal, ce superbe édifice religieux a été commandité par le roi normand Guillaume II, en 1172. À l'intérieur, murs et plafond sont recouverts de 10 000 m² de mosaïques byzantines sur fond d'or.
Dans une crypte creusée sous un monastère sont visibles les corps momifiés de prêtres et moines dans leurs vêtements habituels, et de membres de l'aristocratie sicilienne. Au total, on trouve 8 000 momies classées par catégories le long des murs.
Ce bâtiment, qui fut successivement un fort punique, une forteresse romaine, le château des émirs arabes, et la résidence des rois Normands, offre un résumé de l'histoire de la Sicile. il accueille aujourd'hui l'Assemblée régionale sicilienne.
La construction de ce lieu de prière réservé à la famille royale fut commencée par le roi Roger II en 1132. Le style arabo-normand combine des éléments d'architecture romane, byzantine et arabe. Superbes mosaïques, par exemple la création d'Ève.
Construction du IIIe siècle ; disparue sous un glissement de terrain en 1160, elle ne refait surface qu'en 1929. Célèbre pour ses 3 500 m² de mosaïques répartis sur 30 salles ; celle des jeunes filles en bikinis est très visitée.
Isolé en pleine nature, dans un beau cadre de montagne, cet édifice est tout ce qui reste d'une cité détruite par les Vandales au Ve siècle : il fut épargné parce que, étant encore en construction, il n'avait pas été dédié à un dieu grec.
Ce temple probablement consacré à Héra est situé sur la côte sud de l'île, dans une cité qui tire son nom du cours d'eau Sélinus, fondée par des colons de Mégare au VIIe siècle av. J.-C.
Le même nom désigne un volcan et l'île circulaire (faisant partie des îles Eoliennes) qui le constitue. Volcan en activité, couronné d'un panache de fumerolles et projetant, en principe toutes les vingt minutes, une gerbe de projectiles incandescents.
Centre historique de la ville qu'Henri Salvador souhaitait tant voir. On visite la cathédrale, les ruelles pittoresques, les palais, et la fontaine Aréthuse où, dit la légende, le fleuve Alphée mêle ses eaux à celles de la nymphe dont il est épris.
Un célèbre tyran de la ville enfermait dans cette latomie (ancienne carrière) ses prisonniers, dont il pouvait entendre les conversations, grâce aux propriétés acoustiques de la grotte ; de là vient le nom donné à celle-ci par le peintre Caravaggio.
Construction remarquable dans la ville que des colons de Corinthe fondèrent au sud-est de l'île : devant un public de 15 000 spectateurs, Eschyle et Euripide y vinrent jouer leurs pièces ; Archimède, Platon, Pindare y prirent place.
Cet édifice, construit en briques au IIe siècle, donc romain, sur les fondations d'un autre plus ancien de l'époque grecque, doit surtout sa réputation à la beauté de son emplacement : il a comme toile de fond la mer et l'Etna.