Dernier vestige du dispositif de défense passive de l'entre-deux-guerres, conçu pour réguler les mouvements des trains en cas d'attaque ennemie. Les Allemands s'empareront de cet abri en 1940. Ouvert lors des Journées du patrimoine.
Place Denfert-Rochereau, 14e arrondissement (bâtiment mitoyen du pavillon est de l'ancienne barrière d'Enfer)
Description
Ce parcours de 1,5 km sous terre, si visité qu'il a fallu limiter les entrées, est depuis la fin du XVIIIe siècle un ossuaire regroupant les monceaux d'ossements de 6 millions de squelettes provenant principalement de l'ancien cimetière des Innocents.
Restaurant mythique où sont passés les Beatles, les Stones, Marlene Dietrich. En restaurant cette cave, on a mis à jour des tuyauteries de thermes gallo-romains et des plaques de rues où le mot "Saint" avait été martelé par les sans-culottes.
Situé juste sous le parvis de la cathédrale Notre-Dame, il conserve des vestiges du port de Lutèce, du système de chauffage par hypocauste de thermes gallo-romains, du mur d'enceinte du IVe siècle, des fondations de la première chapelle de l'Hôtel-Dieu.
Puissants vestiges de la forteresse construite par Philippe Auguste pour renforcer le système défensif de la capitale. Les anciens fossés ont été creusés sur le pourtour de la célèbre Grosse Tour, et sont aujourd'hui accessibles au public.
Pour résumer les 2 600 km de cette voirie parallèle conçue par l'ingénieur Eugène Belgrand, un tronçon de 500 mètres expose aux visiteurs (80 000 en 2017) maquettes, documents, engins de curage, explications sur le fonctionnement du réseau.
14e arrondissement (place Denfert-Rochereau), pavillon ouest de l'ancienne barrière d'Enfer
Description
Ancien abri antiaérien de 1935, cet espace de 800 m² fut le PC du colonel Rol-Tanguy, chef d'orchestre de l'insurrection parisienne lors de la libération de Paris, en août 1944. C'est aujourd'hui un musée, accessible seulement sur réservation.
16e arrondissement (rue des Eaux, square Charles-Dickens)
Description
Cet endroit témoigne de la richesse et de la diversité du patrimoine français à travers une exposition d'outils et d'objets se rapportant aux travaux d'œnologie.
Ce "lac" mystérieux, qui a donné lieu au mythe du fantôme de l'Opéra, dans le roman de Gaston Leroux, est un cuvelage en béton conçu par l'architecte pour résister à la pression des eaux d'infiltration, et constituer une réserve en cas d'incendie.
Ancienne station de métro Porte des Lilas (10 / 13)
Site
Ancienne station de métro Porte des Lilas
Localisation
19e arrondissement (porte des Lilas)
Description
Ici ont été tournées certaines scènes du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, des Femmes de l'ombre, de Supercondriaque. Ce lieu "fantôme", fermé depuis plus de 50 ans à la circulation des trains, est désormais dédié aux tournages cinématographiques.
À 2 mètres sous terre et sur 2 niveaux s'étendent les 1200 m² de la plus vaste cave à vins de Paris : 400 000 bouteilles, un patrimoine en liquide de 30 millions d'euros. En 1940, Claude Terrail en mura l'entrée, qui ne sera rouverte qu'à la Libération.
La plus grande citerne du monde (240 mètres sur 140, 1 800 piliers soutenant le toit), achevée en 1873, capable de résister aux canons de chez Krupp, et censée ravitailler tous les Parisiens en eau potable.
C'est le surnom de la salle aux 720 piliers de béton, enterrée à 26 mètres de profondeur, au 8e sous-sol de la Banque de France, coffre-fort géant où la Nation abrite son trésor : 2 500 tonnes d'or sous forme de lingots de 11 kilos chacun.