Titre attribué par la hiérarchie catholique au roi barbare qui se fit baptiser chrétien en 496, fonda une dynastie royale sacrée et donna naissance à la première nation chrétienne. Ce titre fut porté par tous les rois de France à partir de Charles VIII.
Figure emblématique du courage, de la bravoure, de la hardiesse, mais aussi de la clémence et de la générosité envers l'adversaire vaincu, ce soldat français s'illustra dans les guerres d'Italie, à Fornoue, au pont du Garigliano, à Marignan.
Surnom du chef charismatique de la Ligue, élevé dans la haine des protestants, que Henri III fit poignarder à Blois en 1588. Il avait été blessé au visage lors de la bataille de Dormans contre le prince de Condé, et portait une large entaille sur la joue.
Surnom donné vers 1805 à un diplomate claudiquant, un ancien évêque sans scrupules ni remords, qui, aux yeux de ses congénères, a basculé dans le camp du Prince des Ténèbres, en mettant son intelligence au service d'une roublardise sans égale.
Surnom justifié d'un homme qui a passé trente ans de sa vie en prison : républicain, socialiste, anarchiste, il participe, de 1824 à 1871, à toutes les émeutes, toutes les révolutions. Amnistié en 1879, il fonde un journal intitulé "Ni Dieu ni Maître".
Ce sobriquet dont l'affubleront ses adversaires pendant tout le Second Empire serait une déformation de Pinguet, nom du maçon qui prêta ses vêtements (casquette, vareuse et pantalon) pour permettre au futur empereur de s'évader du Fort de Ham en 1846.
Surnom décerné par un journaliste ennemi de la République, Léon Daudet, à un président de la République, qui fut l'artisan de l"Union sacrée" en 1914, qui nomma Clemenceau président du Conseil en 1917, et qui avait le tort d'être de petite taille.
Une crise monétaire et l'hostilité du grand capital valurent ce surnom - référence à la banque implantée dans la capitale des Gaules - à celui qui fut maire de cette ville pendant 50 ans, député radical pendant 21, et inventa la formule "Français moyen".
Le surnom donné à cet écrivain influencé par Charles Maurras, qui rejoignit en 1940 les rangs des collaborationnistes, fut ministre de Pétain, et côtoya forcément la police allemande, prend tout son sel quand on sait qu'il était aussi homosexuel.
Le militaire, résistant et architecte de la Ve République, ne doit pas seulement son surnom à sa taille (1,93 m), mais aussi à l'empreinte qu'il laisse sur l'histoire de son temps, ayant rétabli la grandeur de la France sur la scène internationale.
On le surnommera aussi "Le Sage de Saint-Chamond" ou "Monsieur Confiance", ce notable catholique de province, qui ressemble par la tenue vestimentaire à ses électeurs, qui lancera un fameux emprunt et mettra en œuvre le "nouveau franc".
Surnom donné au président de la République élu le 10 mai 1981 : pour certains, une aube nouvelle s'est levée, le sauveur tant attendu vient de naître, la France passe enfin de l'ombre à la lumière.
Surnom figurant dans le titre d'un pamphlet troussé en 1979 par Jean-Edern Hallier contre le président en exercice. Après sa défaite en 1981 et la mise en scène assez ridicule de son "au revoir" aux Français, Le Canard enchaîné le surnommera "L'Ex".